Les armées de plusieurs pays se sont entraînées à faire face à des actes de piratage informatique.

Des représentants des armées de Belgique, Lettonie, Malte et bien sûr du Luxembourg ont participé à l’exercice «Cyber Fortress». Depuis 2021, l’idée de ce rendez-vous annuel est d’entraîner les experts en cybersécurité pour qu’ils améliorent leurs compétences et de tester l’interopérabilité entre différentes équipes et systèmes dans un contexte de crise cybernétique. «Initialement axé sur les aspects techniques, cet exercice comporte désormais son propre scénario fictif et très réaliste grâce à des injections médiatiques, ce qui en fait une expérience pratique et engageante pour les participants», explique l’état-major de l’armée luxembourgeoise.

Concrètement, les participants sont confrontés à un grand nombre de cyberattaques en temps réel et doivent réagir en équipe pour coordonner leurs actions, gérer les processus et répondre efficacement aux incidents.

Cette année, l’un des défis technologiques pour les intervenants était la protection des services informatiques liés aux opérations de drones, soumis à des cyberattaques simulées en temps réel. Et nouveauté, l’exercice a intégré la dimension de la communication stratégique et médiatique, avec des sujets tels que deepfakes, fake news et la désinformation. L’état-major indique aussi que la plateforme «Luxembourg Cyber Range» a été mise à disposition par la direction de la Défense.

Par rapport à 2024, ce «Cyber Fortress» s’est agrandi puisqu’il s’est aussi déroulé, avec une centaine de participants, parallèlement en Lettonie. L’armée et l’équipe European Union Cyber Rapid Response Teams and Mutual Assistance in Cyber Security (CRRT) n’étaient pas seules à participer à l’exercice : d’autres partenaires et administrations, notamment la police judiciaire et la Luxembourg House of Cybersecurity, avaient envoyé plusieurs de leurs représentants. .