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Un dernier tour avant de faire renaître les friches d’Esch-Schifflange


Comme à Belval, Dommeldange, Wiltz ou Dudelange, les friches d'Esch/Schifflange sont appelées à reprendre vie sous une autre forme. (photo Le Quotidien)

Devenu un cimetière industriel, le site sidérurgique faisant la jonction entre Esch et Schifflange doit devenir dans les années à venir un tout nouveau quartier urbain. Les 64 hectares comprennent d’impressionnantes vestiges du passé industriel luxembourgeois.

Le couperet est tombé en février 2016 avec l’annonce d’ArcelorMittal que l’aciérie d’Esch-Schifflange n’allait pas repartir. Un important chapitre de l’industrie sidérurgique du Grand-Duché s’est ainsi refermé. Mais comme à Belval, Dommeldange, Wiltz ou Dudelange, les friches sont appelées à reprendre vie sous une autre forme. L’État prévoit la revalorisation du site pour y réaliser un quartier urbain, qui va comprendre des logements, des écoles, des commerces de proximité ou encore des institutions.

Les citoyens appelés à participer

La participation des citoyens est placée au centre de ce projet d’envergure, à réaliser sur une surface de 64 hectares. Un atelier de conception sera ainsi mis en place entre le 29 mars et le 5 avril. Les personnes intéressées sont invitées à visiter le site et participer dans la foulée à des échanges et groupes de travail, menées et encadrées par quatre équipes de spécialistes.

L’objectif de cette démarche, qui constitue une première pour le Luxembourg, est de définir ensemble un plan de développement, qui devrait être avalisé pour le mois de septembre. Les premiers nouveaux bâtiments pourraient être prêts en 2023 ou 2024.

Des poches de coulée immortalisées

Mais avant tout cela, la découverte de ce cimetière industriel vaut le détour. Nous avons pu accompagner les responsables de la société de développement Agora pour partir à la découverte de vestiges impressionnants. À commencer par l’ancienne aciérie, en passant par les poches de coulées d’acier immortalisées et les immenses halles longues de plus de 600 m qui, datant de 1911, ont hébergé les laminoirs. Ces halles, ayant également servi pour des tournages de films, doivent être conservées sous une forme à définir. Découverte en photos.

Plus d’informations sur le processus participatif et sur le projet en lui-même sur le site internet www.quartieralzette.lu.

David Marques

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