Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Soutenues par la FJSL, trois jeunes femmes scientifiques ont brillé dans un concours international.
La 15e édition de la compétition tunisienne I-FEST2 (International Festival of Engineering Science and Technology in Tunisia) vient de s’achever. Il s’agit d’un évènement majeur dans le monde de l’éducation informelle des sciences sur le continent africain, qui a rassemblé environ 250 participants, âgés de 14 à 24 ans, venus d’une quarantaine de pays, qui se sont affrontés dans huit catégories (informatique, économie et sciences sociales, sciences physiques, sciences environnementales, sciences du vivant, mathématiques, ingénierie, multimédia).
Le Luxembourg y a particulièrement brillé grâce à trois jeunes chercheuses soutenues par la Fondation Jeunes Scientifiques Luxembourg (FJSL) : Paula den Otter (19 ans), Alexandra Senn (19 ans) et Séléna El Hafidi (17 ans). Paula et Alexandra ont décroché des médailles d’argent pour leur travail sur les douleurs dorsales de leurs camarades d’université, visant à introduire des changements de position vertueux. Une brillante étude menée avec l’aide d’un troisième élève, Arvidas Anderson (20 ans), qui n’a pas pu se rendre au festival. Séléna a, quant à elle, été distinguée par une mention honorable pour une revue exhaustive de la littérature spécialisée en matière de diagnostic précoce du cancer du sein.
En marge du palmarès, un protocole d’échange a été signé entre le représentant de l’Association tunisienne pour l’avenir des sciences et technologie et la FJSL. Par ce biais, des étudiants tunisiens bien classés à l’I-FEST2 auront l’opportunité de participer à la Luxembourg International Science Expo (LISE), une foire de jeunes scientifiques non compétitive attirant chaque année au Grand-Duché, en automne, une centaine d’éminents chercheurs en herbes venus des quatre coins du monde.
