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Stadtbredimus : le picadilly a coulé à flots


Les 10 000 bouteilles de picadilly ont été écoulées durant le week-end. (Photo : DR)

La traditionnelle fête du Vin et des Vignerons, dédiée au picadilly, a de nouveau battu son plein ce week-end, où les jeunes viennent vendredi et samedi soir, et les familles le dimanche.

C’est la tradition du mois d’août à Stadtbredimus: la fête du Vin et des Vignerons autour du picadilly fait le bonheur des jeunes et moins jeunes de la région. Diversité gastronomique et renforcement de la journée famille du dimanche ont été les maîtres-mots de cette 62e édition… placée sous le signe de la fête!

De toutes les fêtes des vins le long de la Moselle, le Picadilly est certainement l’une des institutions les plus populaires. Ils étaient ainsi 7 000 visiteurs malgré une météo plutôt maussade, mais qui est restée sèche, samedi et dimanche. Quelques petites averses sont venues perturber l’ouverture le vendredi, mais les habitués ne se sont pas laissés abattre. Ils ont revêtu un petit pull pour la soirée, et la chaleur humaine sous le chapiteau, à l’abri de l’humidité, a fait le reste. «On ne change pas une équipe qui gagne», raconte Nico Vesque, le président du syndicat d’initiative, organisateur du Picadilly. Sur la semaine, quelque 120 à 140 personnes planchent pour que la fête soit un succès.

Au chaud, sous le chapiteau, les amateurs ont pu profiter des animations tout en dégustant leur picadilly.

Au chaud, sous le chapiteau, les amateurs ont pu profiter des animations tout en dégustant leur picadilly.

Et si l’on s’en tient à la vente de la boisson reine de la soirée, l’édition 2017 a tenu toutes ses promesses : «Nous avons vendu 10 000 bouteilles de picadilly. C’est simple, nous étions en rupture de stock à 2 heures du matin dans la nuit de samedi à dimanche. Heureusement, nous avons un large choix pour pouvoir continuer cette fête du vin. Et puis le but est d’écouler chaque année le stock, c’est donc chose faite», estime, satisfait, Nico Vesque.

Vin et gastronomie diversifiée

Et pour étancher la soif des visiteurs pour les vins locaux, la «food street» était également là pour proposer une gastronomie diversifiée : «Nous avions une rangée de 15 food trucks qui proposaient différentes choses. C’est aussi une façon de se démarquer et de proposer autre chose que les éternelles saucisses-côtelettes que l’on a absolument partout.»

Pour Nico Vesque, le secret du Picadilly c’est de rester le même tout en changeant chaque année quelques petites choses pour améliorer l’édition suivante : «L’année dernière, nous avons innové avec quelques nouveautés, notamment le family day du dimanche, alors il a fallu maintenir le niveau. Nous avons réalisé quelques petites modifications sur le site, mais que les visiteurs ne voient pas. C’est un travail de l’ombre, mais qui s’avère payant.»

Pour ce qui est de la fin de soirée, 50 % des visiteurs utilisent les navettes proposées qui ont sillonné cette année tout le pays, pour une fête en toute sécurité.

Audrey Somnard

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