14 000 personnes se sont relayées tout le week-end sur la piste de la Coque et en ligne, pour symboliser le long combat des patients contre la maladie.
Le cancer accompagne les patients de nuit comme de jour, c’est dans cet esprit que le Relais pour la vie a été imaginé et importé au Luxembourg dès 2006 par la Fondation Cancer : 24 heures de course ou de marche pour montrer son soutien aux patients atteints ou survivants d’un cancer. Chaque année, l’événement rassemble plus de 10 000 personnes à la Coque à Luxembourg et permet de récolter des fonds destinés notamment à la recherche. En 2022, ce sont ainsi plus de 550 000 euros de dons qui avaient pu être réunis.
L’édition 2024 a rassemblé pas moins de 300 équipes sur la piste bleue de l’Arena et 220 supplémentaires en ligne, pour un challenge connecté. Au total, près de 14 000 participants, prêts à soutenir symboliquement les malades en tenant bon, eux aussi, sans rien lâcher.
«Vous n’êtes pas seuls et vous pouvez compter sur nous. Bénévoles, équipes médicales, familles et amis sont aujourd’hui à vos côtés pour vous soutenir. Ils sont également là pour vous au quotidien», a d’ailleurs insisté la Grande-Duchesse Maria Teresa, présidente d’honneur de la Fondation Cancer, lors de la cérémonie d’ouverture.
Les témoignages poignants se sont ensuite succédé à la tribune : «Le cancer reste stigmatisé et nous devons faire un meilleur travail pour éduquer les gens à soutenir les autres, à ne pas traiter les patients avec condescendance ou pitié, et à ne pas considérer le cancer comme une condamnation à mort», a déclaré l’ambassadeur d’Espagne, José Maria.
La société a aussi son rôle à jouer
«J’ai ce qu’on appelle un cancer chronique, c’est-à-dire un cancer qui ne guérit pas, mais que l’on peut contrôler voire endormir grâce à toute une série de thérapies. Le cancer chronique n’est pas une condamnation. On peut vivre avec quasiment normalement», a expliqué Marie.
La présidente de la fondation, Carole Bauer, a quant à elle rappelé, dans son discours, que le combat ne concerne pas seulement les patients, mais l’ensemble de la société. «Aujourd’hui est le jour de la solidarité et de l’espoir et heureusement, il y a toujours des patients qui se portent bien et qui vivent avec un cancer ou suivent une thérapie. Nous devons donner à ces personnes la possibilité de participer à nouveau activement à la société et, si elles le souhaitent, de retourner travailler.»