Simulation au tunnel de Micheville : coordonner au mieux pour éviter le pire

Un exercice grandeur nature s’est déroulé dimanche matin, dans le tunnel de Micheville, sous la houlette des Ponts et chaussées et du CGDIS. Objectif : tester la coordination des secours en cas d’incident majeur.

Il est 9h lorsque l’alerte se déclenche et lance le scénario catastrophe. Une voix s’échappe des hauts-parleurs, s’élève et résonne dans tout l’ouvrage qui relie Belval à la France. Juste avant, un fracas assourdissant. Un terrible accident vient de survenir, il y a plusieurs blessés, certains incarcérés, peut-être même des personnes tuées sur le coup. Une voiture s’embrase, la fumée envahit le tunnel et bientôt, on n’y voit plus rien. Sans compter que l’air devient irrespirable.

Très vite, les premiers soldats du feu arrivent sur une scène livrée au chaos. A eux d’établir l’état des lieux, inspecter chaque voiture impliquée, évaluer le degré d’urgence pour chaque les victimes, sécuriser et faciliter les accès pour les renforts. Il faut transmettre les bonnes informations et répartir les rôles. Un marquage lumineux est installé au sol et permet de guider la progression des pompiers dans cette confusion ambiante. Ils avancent en binôme, tandis qu’un autre s’occupe d’éteindre les flammes.

A 10h, l’intervention touche à sa fin. Place au débriefing.

LQ