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Scanner 3D à Belval : des volontaires recherchés


Le scanner 3D est installé au Café du savoir, au premier étage de la Maison du savoir. (illustration Alain Rischard)

Un scanner permettant de numériser et modéliser une personne de la tête aux pieds est installé à l’université de Belval. Prêt à avoir votre «selfie» 3D ?

Afin de recueillir suffisamment de données pour développer la prochaine génération de scanners corporels en 3D, des chercheurs de l’Interdisciplinary Centre for Security, Reliability and Trust (SnT) de l’université du Luxembourg font appel à des bénévoles.

D’avril à juillet 2017, un scanner 3D, le Artec Shapify Booth, est installé au Café du savoir, au premier étage de la Maison du savoir. Le personnel, les étudiants et toute personne intéressée sont invités à venir se faire scanner de la tête aux pieds. Les données recueillies permettront aux chercheurs de l’université de développer de nouvelles méthodes mathématiques pour la numérisation du corps humain en 3D.

La numérisation complète se fait en 15 minutes par personne, et les bénévoles récupèrent leur «selfie» digital 3D et un accès électronique à leurs données 3D. Les bénévoles peuvent également participer à un concours mensuel pour gagner leur statue. La confidentialité des données est de la plus haute importance pour ces projets et le SnT travaille en étroite collaboration avec la Commission luxembourgeoise pour la protection des données.

Faire avancer la technologie

À l’heure actuelle, les scanners et logiciels 3D les plus avancés permettent uniquement une numérisation corporelle en 3D précise si la personne porte un vêtement très moulant. Ceci est un inconvénient non négligeable pour un usage quotidien du scanner. Une équipe de chercheurs du SnT menée par le Dr Djamila Aouada a relevé le défi, en collaboration avec Artec 3D, d’estimer précisément la forme du corps indépendamment des vêtements portés.

Grâce à cet outil, en médecine, par exemple, le personnel pourrait prendre des mesures complètes du corps simplement en scannant leurs patients selon Alexandre Saint, doctorant au SnT. Ainsi obtenir ces données sans devoir se soucier des vêtements portés serait une avancée considérable. Cela rendrait la numérisation 3D pratique pour les experts médicaux, tout en améliorant la performance de l’outil et le confort du patient poursuit le chercheur.

Un autre domaine où cette recherche contribuerait significativement est la sécurité. Les techniques actuelles reposant sur la reconnaissance des visages pourraient bénéficier de l’information complète que la numérisation corporelle peut fournir. Malheureusement, la technologie 3D actuelle requiert un grand nombre de scans pour arriver à une numérisation précise du corps. L’objectif est d’obtenir ces modèles à partir de données limitées À terme, ces outils pourrons même déduire des informations 3D à partir d’images 2D.

Artec 3D, qui collabore au projet, est une entreprise internationale dont le siège social se situe à Luxembourg, avec des filiales aux États-Unis (Palo Alto) et la Russie (Moscou). Artec développe et produit des solutions 3D innovantes. Artec possède une équipe d’experts professionnels dans la collecte et le traitement des surfaces 3D ainsi que la reconnaissance biométrique du visage. Les produits et services d’Artec peuvent être utilisés dans de nombreuses industries, telles que l’ingénierie, la médecine, les médias et le design, le divertissement, la mode, la préservation historique, la technologie de sécurité et beaucoup d’autres. Shapify.me, le service pour la création de caractères 3D, a été conçu et présenté en 2013 par Artec 3D.

Le Quotidien

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