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Saint-Valentin : le couple grand-ducal fête ses 35 ans de mariage


Le couple grand-ducal s'est marié le 14 février 1981. (photo ©2016 Cour grand-ducale/Carole Bellaïche / tous droits réservés.)

Le Grand-Duc Henri et la Grande-Duchesse Maria Teresa fêtent leur 35e anniversaire de mariage ce dimanche 14 février, jour de la Saint-Valentin. À cette occasion, nous reproduisons ci-dessous de larges extraits du récit de la journée, telle que racontée par le site spécialisé « Royalement Blog ».

« Les deux jeunes gens se sont connus grâce à leurs études, sur les bancs de l’université à Genève. Tous deux ont obtenu leur licence en sciences politiques en 1980. Après une relation bien préservée qui durait déjà depuis quatre ans, ils ont décidé d’officialiser la nouvelle », retrace le site « Royalement Blog ». « Maria Teresa avait déjà été conviée dans le chalet de la famille grand-ducale en Suisse, dans leur villa dans le sud de la France ou encore en octobre 1980 pour une chasse au château de Fischbach, en présence notamment du roi Constantin de Grèce. Les fiançailles se déroulèrent donc le 10 novembre 1980 au château de Berg. »

(photo Tockert / tous droits réservés)

(photo Tockert / tous droits réservés)

La Saint-Valentin ? « Nous l’avons réalisé le lendemain »

La cérémonie fut fixée au 14 février, jour de la Saint-Valentin. Sur le choix de cette date, Maria-Teresa a indiqué dans une interview à Point de Vue en 2001 : « C’est un concours de circonstances. Mes beaux-parents nous avaient demandé de choisir un week-end, avant ou après la visite d’Etat de la reine des Pays-Bas qui devait avoir lieu en mars. Évidemment, nous avons choisi un week-end avant et c’est tombé le 14 février. Mais nous n’avons pas pensé une seconde à la signification de cette date. Ce n’est que le lendemain de l’annonce officielle, en lisant les journaux, que nous avons réalisé. Nous étions devenus les mariés de la Saint-Valentin. Je trouvais que c’était très joli. Et ce symbole, né malgré nous, reste très significatif de notre couple. Il n’y a pas de hasard ».

(photo LUXNEWS / tous droits réservés)

(photo LUXNEWS / tous droits réservés)

La veille du mariage, un dîner de gala s’est déroulé en soirée pour cent-dix invités dans la salle de séance du Parlement, poursuit « Royalement Blog ». « La table disposée en U rassemblait les invités les plus prestigieux comme les princes étrangers. Au même moment, quatre cents autres invités profitèrent d’un dîner dans un grand hôtel de la capitale. »

Discours du Grand-Duc Jean

Le Grand-Duc Jean respecta la tradition en prononçant un discours :  « Mon cher Henri, ce n’est pas sans émotion que nous avons suivi, ta mère et moi, l’éclosion d’une affection, puis l’épanouissement d’un amour, qui aboutiront demain à ton mariage avec Maria Teresa. Avant de vous engager, vous avez pris le temps de bien vous connaître. Et cela paraissait d’autant plus nécessaire que tu auras un jour à assumer ta mission à la tête du Grand-Duché. Je ne vous ai caché ni les devoirs, ni la responsabilité que tu devras porter, et que ta femme partagera. »

Le dîner put alors être servi. Le menu se composait d’un velouté de langouste Joinville, de boudin de foie d’oie, d’un suprême de pigeonneau Saint-Clair et d’un vacherin aux fraises, le tout arrosé de vins de Moselle puis d’un champagne français. Le dîner a été suivi d’une réception au Palais grand-ducal.

Philippe de Belgique et Catalina Mestre comme témoins

Le lendemain, à dix heures, la cérémonie civile débuta dans la Salle des Fêtes du Palais. C’est le bourgmestre de Luxembourg, Camille Polfer, aidé des échevins et du secrétaire général de la ville, qui a uni les époux. Le prince Philippe de Belgique était le témoin du marié, tandis que Catalina Mestre officiait comme témoin pour sa sœur. La cérémonie ne rassemblait que la famille proche et les officiels les plus importants. La Grande-Duchesse Charlotte avait déjà quant à elle pris place dans la cathédrale Notre-Dame, aux côtés de la reine Marie-José d’Italie et de la grand-mère de Maria-Teresa.

Le cortège se rendit ensuite vers la cathédrale pour la cérémonie religieuse. Pour cette occasion, plusieurs voitures avaient été louées à une firme française. Le Grand-Duc héritier Henri avait enfilé son uniforme de capitaine de l’armée luxembourgeoise et s’était paré du Grand-Cordon de l’Ordre du Lion d’Or de la Maison de Nassau.

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La mariée, elle, portait une robe en soie blanche, bordée de vison, qui avait demandé pas moins de quatre cents heures de travail aux ateliers du couturier Balmain. La traîne, portée par sa sœur Catalina qui officiait également comme demoiselle d’honneur, était bordée d’hermine à l’instar de l’encolure, de l’ourlet et des manches. Le voile, en dentelle de Bruxelles, était le même que celui porté par Joséphine-Charlotte lors de son mariage en 1953. Le tout était rehaussé par un diadème composé de trois rangs de diamants appartenant à sa belle-mère et qui peut être porté en collier.

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À la sortie de la cérémonie à la cathédrale, il était alors midi, et les cloches de toutes les églises du Grand-Duché retentissaient. Le couple sortit de la cathédrale sous un dais de sabres formé par douze officiers sur le parvis de l’édifice. Le cortège se rendit alors au Palais grand-ducal, pendant que cent-et-un coups de canon se faisaient entendre.  »

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« Sur un nuage au balcon du Palais »

Comme il est de tradition, le couple est apparu au balcon du Palais, bientôt rejoint par la famille grand-ducale et les témoins des mariés, le prince Philippe de Belgique et Catalina Mestre. Dans les jours qui suivirent, la presse en profita d’ailleurs pour disserter sur une prétendue idylle entre ces deux jeunes gens. L’Harmonie municipale de la ville offrit alors une aubade, accompagnée de la Fanfare Prince Henri de Bonnevoie.

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Dans l’interview donnée en 2001 à Point de Vue, Maria-Teresa déclarait ceci : « J’étais absolument sur un nuage. Sur le balcon, quand on nous a demandé d’échanger un baiser, nous nous sommes timidement embrassés sur la joue. Après, j’ai envoyé un baiser à la foule des gens massés en bas. Pour moi, c’était naturel, je ne pouvais leur parler et c’était une façon de leur dire : « Je vous aime », de les remercier de leur accueil et la foule m’a répondu avec une ferveur merveilleuse. C’était cela le plus touchant de cette journée, l’accueil des Luxembourgeois, ce que nous avons échangé. »

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Feu d’artifice

Un buffet-déjeuner attendait ensuite sept cents invités dispatchés une fois de plus, cette fois-ci entre le Palais et le Parlement. A dix-sept heures, le jeune couple se rendit au Nouveau Théâtre pour une cérémonie organisée pour le gouvernement et rassemblant des associations du pays.

La journée s’est clôturée par un feu d’artifice, tiré depuis la citadelle. Mais Henri et Maria-Teresa n’ont pas assisté à l’embrasement du ciel luxembourgeois. En effet, les tourtereaux avaient déjà emprunté un avion spécial pour Paris. De là, ils ont pris le Concorde en direction de New-York. Leur voyage de noces s’est déroulé sous le soleil des Bahamas. Ils devaient être de retour pour la visite d’Etat de la reine Beatrix des Pays-Bas au Grand-Duché du 11 au 13 mars.

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Photo ©2016 Cour grand-ducale/Carole Bellaïche / tous droits réservés

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Le Quotidien / Source : Royalement Blog

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