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Rue de la Gare à Bettembourg : le LSAP claque la porte du conseil communal


Cet été, la transformation de cette artère commerçante de la commune avait été vivement critiquée par les socialistes. (photo archives Editpress)

On dirait bien que la campagne pour les élections communales 2017 a commencé… à Bettembourg du moins. Vendredi matin, les élus socialistes ont quitté la salle du conseil communal en pleine réunion.

Le motif de ce coup de colère : une motion de la fraction concernant la disparition des places de stationnement à la suite du réaménagement de la rue de la Gare actuellement en cours. Oui, l’ «affaire» de la rue de la Gare a été remise sur le tapis !

Cet été, la transformation de cette artère commerçante de la commune avait été vivement critiquée par les socialistes. En cause : la perte des places de stationnement le long de la chaussée. Le 15 juillet dernier, l’opposition socialiste avait même déposé une motion invitant la coalition CSV-déi gréng-DP au pouvoir à revoir sa copie concernant la disparition de ces places de parking qui inquiétait les commerçants. Surprise, cette motion avait été adoptée, la voix de Christine Doerner, membre du CSV et qui a ses bureaux le long de la rue, s’ajoutant à celles des socialistes. Il n’en fallait pas plus pour que les membres du LSAP ruent dans les brancards, profitant alors de cette brèche dans la majorité. Une brèche qui arrivait à point nommé un an avant les élections communales !

Vendredi, nouvel épisode lorsque ces élus ont décidé de claquer la porte du conseil. Selon eux : leur fameuse motion du maintien des places de parking n’aurait pas été prise en compte par la majorité. Le bourgmestre, Laurent Zeimet (CSV), a réfuté cette idée. Pour rappel, le collège de bourgmestre et d’échevins de Bettembourg avait organisé une conférence de presse le 30 juillet pour dire qu’il ne reviendrait pas sur le projet de réaménagement, tout en précisant que trois zones de livraison avaient été transformées, dans les plans, en zone de stationnement «courte durée». Cet effort n’aura apparemment pas suffi !

La rue de la Gare risque bien d’être un argument de campagne.

Le Quotidien

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