Réputés pour leur folklore, les étudiants de Bruxelles ont envahi samedi l’Al Seeërei de Diekirch avec un certain Michel Sardou.
L’itinéraire emprunté par le bal de Bruxelles est long. De la halle Victor-Hugo de Luxembourg au chapiteau de la place Guillaume-II et à Luxexpo avant d’investir le chapiteau du P&R Bouillon et le Melusina, le plus belge des bals d’étudiants luxembourgeois a pris ses quartiers dans de nombreux sites.
Le point commun a toujours été une ambiance de feu et un certain Michel Sardou. Depuis le début des années 2000, son tube Les Lacs du Connemara est l’hymne incontournable des étudiants luxembourgeois, d’abord à Bruxelles, avant d’être adopté par l’ensemble de la communauté estudiantine du Grand-Duché.
Toujours organisé le 28 décembre
Depuis maintenant deux ans, le Cercle des étudiants luxembourgeois à Bruxelles (CELB) organise son bal, traditionnellement fixé au 28 décembre, à l’Al Seeërei de Diekirch. La salle a rapidement affiché complet samedi soir. Les derniers tickets d’entrée ont trouvé acquéreur peu après 23 h. La fête pouvait donc commencer.
Derrière le long comptoir, on pouvait notamment trouver un groupe d’anciens étudiants, communément appelés les «Anciens», qui se font tous les ans un plaisir de rejoindre les plus jeunes pour partager des bières mais aussi des «Bombes bleues». Il s’agit d’un cocktail dont seuls les étudiants de Bruxelles connaissent la recette secrète.
C’est avec les paroles «Terre brûlée au vent…» que le point d’orgue de la soirée a été atteint. Tous les fêtards ont formé des cercles pour célébrer comme il se le doit le folklore bruxellois.
LQ