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Opération « Staark Kanner »: Claude Meisch répond à Sylvie Andrich-Duval


Le lundi 09 octobre 2017, Claude Meisch lançait l'initiative "Staark Kanner" à la Crèche Am Rousegäertchen (photo: le Quotidien)

La campagne d’affichage de l’action Staark Kanner n’est pas au goût de la députée CSV Sylvie Andrich-Duval. Le ministre Claude Meisch lui répond.

Le ministère de l’Éducation nationale a lancé l’opération Staark Kanner (lire aussi nos précédentes éditions) en octobre. Elle vise à informer les parents sur des changements de paradigme importants dans le domaine des services d’éducation et d’accueil.

La députée Sylvie Andrich-Duval (CSV) a regretté via une question parlementaire que les affiches de l’initiative installées dans l’espace public ne fournissent que très peu d’informations et font principalement référence à un site internet www.staarkkanner.lu.

L’élue estime la teneur informative des affiches très faible. Elle se demande notamment qu’elle est la plus-value de cette campagne d’affichage et combien elle a pu coûter.

Le ministre de l’Éducation nationale, Claude Meisch, a répondu à ces interrogations mardi. Il a rappelé que la campagne Staark Kanner est constituée de trois volets : l’élaboration d’un cadre de qualité dans le domaine de l’éducation non formelle, l’offre d’un contingent hebdomadaire de 20 heures gratuites dans le système «chèques services» et l’introduction d’une éducation plurilingue pour les enfants de 1 à 4 ans.

«En outre, le gouvernement entend renforcer le rôle des parents dans le domaine des services d’éducation et d’accueil, notamment à travers une information plus complète sur les critères de qualité que doivent assurer les prestataires et les contributions financières de l’État. Ceci afin de permettre aux parents d’assumer pleinement leur mission éducative», ajoute le ministre.

Campagne d’affichage à 46 000 euros

Claude Meisch ajoute que le «fait d’avoir recours à une vaste campagne adressée au grand public pour l’informer de changements importants ayant un impact direct sur sa vie quotidienne n’est en soi rien d’extraordinaire».

Il cite en exemple des brochures d’information et des réunions d’information lors de l’introduction du système «chèques services» en 2009. La simplicité des affiches utilisées lors de cette campagne de promotion est liée, selon le ministre, à l’envergure des informations à transmettre.

«De simples affiches n’auraient pu contenir l’abondance de texte qui aurait été nécessaire pour informer le public de façon exhaustive, estime le membre du gouvernement. C’est la raison pour laquelle nous avons opté pour une campagne d’affichage sobre, communiquant avant tout l’adresse du site internet qui regroupe toutes les informations nécessaires sur ces changements.»

Concernant l’argent dépensé, Claude Meisch indique que l’envergure des différentes prestations n’ayant pas dépassé le seuil de 55 000 euros, il n’a pas été nécessaire d’avoir recours à un marché public : «L’élaboration de la campagne par une agence s’est soldée à 22 055 euros, le montant de la campagne d’affichage a été de 46 000 euros.

Ceci correspond aux budgets utilisés par le passé pour des campagnes similaires comme celle qui a été organisée pour communiquer sur la Réforme Lycée».

Le Quotidien