Accueil | Luxembourg | Mersch : le foyer pour réfugiés est ouvert

Mersch : le foyer pour réfugiés est ouvert


Le foyer d'accueil de Mersch a une capacité de 320 places. (photo DR)

Une vingtaine de demandeurs de protection internationale se sont installés dans l’ancien bâtiment Creos.

L’ancien bâtiment Creos de la route d’Arlon est devenu, mercredi, un foyer d’accueil pour les demandeurs de protection internationale (DPI). Gérée par la Croix-Rouge, la structure a accueilli, au cours de la journée, ses premiers locataires : entre 20 et 30 personnes.

Une arrivée plutôt bien perçue par les résidents de la commune. «Environ 170 personnes ont participé à la réunion d’information de lundi (NDLR : en présence de la ministre de l’Intégration et de la Famille, Corinne Cahen). Elle a duré environ une heure et demie. Elle s’est bien déroulée sans aucun éclat de voix, souligne le bourgmestre de Mersch, Michel Malherbe. Mardi, une centaine de personnes sont venues visiter la structure et là aussi tout s’est bien passé.»

«Notre devoir de citoyen»

L’infrastructure justement. Le foyer d’accueil pour DPI a une capacité maximum de 320 places (chambres pour quatre personnes avec deux lits superposés), une cantine commune ou encore deux classes d’accueil. Contacté par l’Office luxembourgeois de l’accueil et de l’intégration (OLAI) en juillet dernier, le conseil communal de Mersch a, «à l’unanimité», précise le bourgmestre, accepté que l’ancien bâtiment de Creos soit utilisé, dans un premier temps pour un an, comme foyer d’accueil pour demandeurs de protection internationale. Des travaux de rénovation et de mise aux normes ont été effectués par l’État. Et aujourd’hui, le foyer d’accueil de DPI de Mersch a ouvert ses portes.

À noter que ce n’est pas le premier foyer d’accueil pour demandeurs d’asile à Mersch. Depuis septembre 2015, une autre structure, gérée jusqu’au 31 décembre dernier par l’Association de soutien aux travailleurs immigrés (ASTI) et depuis le 1er janvier par la Croix-Rouge, accueille 33 DPI.

«C’est notre devoir de citoyen d’accueillir les demandeurs de protection internationale et d’aider des personnes dans le besoin, conclut Michel Malherbe. C’est aussi simple que ça.»

Guillaume Chassaing

PUBLIER UN COMMENTAIRE

*

Votre adresse email ne sera pas publiée. Vos données sont recueillies conformément à la législation en vigueur sur la Protection des données personnelles. Pour en savoir sur notre politique de protection des données personnelles, cliquez-ici.