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Luxembourg : un aménagement énergique


Le bâtiment se fondera dans le paysage et alimentera le sud de la capitale et le Ban de Gasperich. (Photo : Isabella Finzi)

L’édifice Ecco a été inauguré. Il rassemble centrale de chauffage et poste de transformation électrique.

La bourgmestre de la capitale, Lydie Polfer, l’échevine Simone Beissel, le CEO de Creos Luxembourg SA, Claude Seywert, et l’administrateur délégué de LuxEnergie SA, Paul Weis, ont inauguré mardi le nouveau bâtiment Ecco situé boulevard Raiffeisen à la Cloche d’or. Cette construction est le fruit d’un travail étroit entre Creos et la Ville de Luxembourg. Elle abrite un poste de transformation haute tension Creos et une centrale de chauffage opérée par LuxEnergie.

Le nouveau poste blindé 65/20 kV (2 transformateurs de 50 MVA) assurera prochainement l’approvisionnement en électricité des quartiers sud de la ville de Luxembourg et le Ban de Gasperich. Entièrement intégré dans un bâtiment, le poste Ecco est doté de la technologie dite «GIS» (Gasisolierte Schaltanlage), c’est-à-dire que les conducteurs électriques sont capsulés dans une enveloppe métallique remplie de gaz qui sert d’isolant au lieu de l’air ambiant. Cette technologie possède de nombreux avantages par rapport à la méthode de construction dite conventionnelle du poste à ciel ouvert : compacité, fiabilité et maintenance réduite.

La durée des travaux du nouveau poste a été de cinq ans. Le nouveau poste en remplace un datant des années 70 situé juste à côté qui sera démantelé prochainement.

La centrale Ecco constitue le point central de la fourniture de chaleur du Ban de Gasperich. En gérant, à terme, l’interface de découplage de chaleur au Sidor et ses propres unités de production de chaleur, en cas de chaleur insuffisante en provenance du Sidor. En effet, le réseau de chauffage urbain du Ban de Gasperich (comprenant aussi la Cloche d’or et l’extension Grossfeld) sera alimenté, à terme, à 85 % par de la chaleur produite à l’usine d’incinération du syndicat intercommunal à Leudelange. Le concept étudié comprend ainsi le transport de chaleur depuis le Sidor jusqu’au Ban de Gasperich via une conduite de transport d’eau surchauffée à 120 °C sur une distance d’environ 6 km.

De quoi utiliser intelligemment la chaleur de l’incinérateur!

Le Quotidien

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