Le Statec publie ce mercredi une étude sur la consommation des ménages incluant un focus sur le bio. Sans surprise, plus on est riche, plus on se permet de manger bio. Surprise en revanche : « on n’observe pas vraiment de boom de la consommation bio », détaille l’institut, avec une part stable dans le budget des ménages depuis 2011.
Le bio est partout, dans les supermarchés comme sur les pubs à l’arrêt de bus. En revanche dans les assiettes des Luxembourgeois, il n’a pas augmenté. Selon une étude publiée mercredi par le Statec, depuis 2011, la part des dépenses alimentaires consacrée au bio « varie entre 10% et 14% selon les années ». De façon constante et stable, donc. Dernier chiffre pour 2018 ? Les ménages octroient 12% de leurs dépenses alimentaires aux produits bio. Nuançons toutefois le chiffre : les hauts-revenus consacrent une part significative de leur budget au bio, à l’inverse des tranches les plus basses. « Les ménages disposant d’un revenu inférieur à 2 500 euros consacrent 7% de leurs dépenses alimentaires au produits biologiques ; cette part atteint 21% chez ceux disposant de 6 500 euros et plus », explique le Statec.
D’une façon globale, les ménages luxembourgeois attribuent une part du budget toujours plus faible à leur alimentation : L’alimentation ne représente plus que 8% du budget en 2017, contre 29% en 1977. Il faut dire que le logement absorbe désormais 35% des dépenses en moyenne, contre 19% en 1977.
Pour revenir au bio, les produits plébiscités par les Luxembourgeois sont dans l’ordre : l’alimentation pour bébés (38%), le miel (22%), les œufs (20%), les farines et céréales (15%), le lait 12% et les fruits et légumes (10%).
Notons que cette étude, appelée enquêtes sur le budget des ménages (EBM), est menée exclusivement sur un échantillon de résidents. Le souhait de bio des frontaliers passe donc sous les radars.
On apprend en revanche que 10% des dépenses des ménages résidents au Luxembourg sont effectués à l’étranger. « Cette part des dépenses reste quasi stable sur la période 2007 – 2017 », note le Statec. Avec dans l’ordre des achats le tableau suivant :
HG