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Luxembourg : Street Market, un premier événementiel à succès


Le Street Market était aussi l'occasion de découvrir de nouvelles activités. (photos Alain Rischard)

Premier test grandeur nature pour Luxexpo The Box qui a réussi, avec son Street Market, à organiser le premier évènement marquant depuis le début de la crise sanitaire, samedi et dimanche.

Premier évènement organisé par Luxexpo The Box depuis le début de la crise sanitaire, le Street Market a connu un succès satisfaisant, avec 10 279 entrée sur deux jours;

On ne va pas le cacher, avec une météo grisâtre dimanche, le Street Market n’a pas été envahi par la foule. Pour autant, un petit air de marché rural flottait sur le dernier étage du parking sud de Luxexpo. Une soixantaine de stands, des dégustations de cidre en passant par le miel, la bière et le vin mais également des exposants vendant des vêtements, des objets de décoration, le tout sur un fond musical.

Sur la soixante de stands, on pouvait trouver divers objets et vêtements, dont des sneakers.

Sur la soixante de stands, on pouvait trouver divers objets et vêtements, dont des sneakers.

«Il y a surtout eu du monde samedi. Je ne pensais pas qu’il allait y avoir autant de monde aussi tard, avec pas mal de personnes jusque minuit. Puis il a fait beau et pas trop chaud, ce qui est tout de même plus agréable que sous 35 °C», souligne Corinne Kox derrière son stand dédié aux vins du domaine Kox, un des plus importants et prestigieux producteurs de vins et crémants de la Moselle luxembourgeoise.

Pour Luc, qui a fait le déplacement en famille, le Street Market fut une bonne sortie dominicale. «L’endroit est sympa, on devrait faire plus d’évènements de ce style, en plein air. Je suis agréablement surpris, il y a de l’espace, on n’est pas enfermé, on est au dernier étage du parking mais c’est sécurisé pour les enfants et il y a des activités sympas. Pour une sortie du dimanche, c’est super», indique le père de famille. Pour Laura, le plus important était la sécurité sanitaire. «J’ai été surprise du sérieux de l’évènement sur le sujet. On peut, non, on doit se laver les mains à l’entrée, le port du masque est respecté, à l’intérieur on peut se laver les mains presque tous les 10 mètres. Ça devrait être comme ça partout.»

Un bon équilibre entre confort et sécurité

Effectivement, l’organisateur n’a pas lésiné sur les mesures sanitaires. Avant même de montrer son ticket d’entrée, on nous invite à nous laver les mains au gel hydroalcoolique – qui n’a pas une odeur nauséabonde comme ça peut arriver parfois – grâce à un système ambulant. Puis rebelote au moment de présenter son ticket. Ensuite, pour les plus distraits, sur le chemin entre l’entrée et le dernier étage du parking, pas moins de quatre pompes à gel hydroalcoolique sont disposées en libre-service. Impossible d’arriver sur le rooftop avec les mains sales.

Avant même d'entrer, il faut passer au lavage des mains.

Avant même d’entrer, il faut passer au lavage des mains.

Une fois en haut, des agents de sécurité sont présents afin de veiller, entre autres, au port du masque. Sur le rooftop, de nombreuses pompes sont installées un peu partout. Petite innovation, deux hôtesses parcourent en permanence l’évènement avec un vélo-distributeur de gel hydroalcoolique. En plus du marquage au sol, de l’espace entre les stands et entre les tables, la sécurité sanitaire est omniprésente sans être oppressante. «On est un des premiers évènements depuis le début de la crise, nous savions que l’on allait être scrutés sur ce point», avoue un membre de l’organisation.

Morgan Gromy, directeur de Luxexpo The Box, est d’ailleurs satisfait de l’évènement et de l’afflux des visiteurs. «Le nombre de visiteurs est satisfaisant, notamment pour les exposants. Au niveau de l’évènement et des mesures sanitaires, là aussi nous sommes satisfaits même si l’on est en phase d’apprentissage. Mais nous avons trouvé un bon équilibre entre les mesures sanitaires et le confort du public», explique Morgan Gromy.

Avec ou sans crise sanitaire, c’est ce type d’évènement, pas trop grand mais pas trop petit non plus, qui devrait rythmer les différents quartiers de la capitale tout au long de l’année pour leur donner une vie et un certain dynamisme, notamment au Kirchberg.

Jeremy Zabatta

L’expérience du «drift»

Petite découverte sur le Street Market, les «drift trikes» de Brigand, un mix entre karting et moto où le but est de déraper le plus possible.

490_0008_15254740_DSC_1859Une piste en ovale et des tricycles étranges – un mix entre un karting et une grosse moto américaine – effectuant des dérapages contrôlés ont très vite attiré l’attention des visiteurs du Street Market. «Ce sont des drift trikes», précise Nathan, alias Brigand, le patron et fondateur de Trikes Brigand.

Le concept est plutôt bien trouvé et très amusant. D’ailleurs, rien que sur la journée de samedi, pas moins de 250 personnes ont enfourché les engins pour s’initier à la glisse. «L’objectif est de faire du drift. De faire déraper les roues arrière et faire des dérapages contrôlés dans les tournants», explique Nathan, qui construit lui-même ces drôles de bécanes.

Une grande roue de moto ou de vélo à l’avant et deux plus petites roues à l’arrière rappelant le karting, le tout avec une propulsion électrique. Relativement simple, pas très bruyant et super amusant, le cocktail parfait pour un moment de divertissement. «Au niveau de la vitesse, on roule à du 25-30 km/h. Comme c’est électrique, il n’y a pas d’odeur et pas beaucoup de bruit. On peut donc être facilement à proximité du public sans gêner personne. Il suffit d’un parking et l’on peut s’installer et plus c’est grand, plus on peut s’amuser en créant des pistes avec des virages», précise Nathan.

Unique en Belgique et au Luxembourg, Nathan est basé à Bastogne où il dispose de 4 000 m2 pour son activité qu’il loue pour des réunions d’entreprise, des anniversaires ou juste des fêtes diverses. Il peut également se déplacer et il réfléchit à ouvrir un site au Luxembourg.

Mais plus que la glisse, le «trike» ouvre sur un univers autour de la moto avec un soupçon de vintage. Et c’est plutôt bien réussi.

«J’essaie de développer ma marque Brigand. Je suis dessinateur industriel. J’ai commencé il y a 6 ans quand j’ai vu les premiers modèles aux États-Unis. Je m’en suis inspiré, j’ai redessiné et l’on a fabriqué le premier drift trike puis un deuxième. Au départ, nous étions davantage dans un esprit « custom » et « design », puis on a adapté les véhicules pour la location. Aujourd’hui, on tente de faire découvrir ce sport qui mérite d’être connu et qui est très facilement accessible même pour les personnes à mobilité réduite puisque l’on a développé des adapteurs. Je fais aussi des véhicules sur mesure pour des besoins spécifiques», indique Nathan qui n’hésite pas une seule seconde à nous faire enfourcher ses engins.

Résultat : une expérience plus que divertissante qui fait largement oublier le karting et que l’on voudrait voir dans chaque évènement. D’ailleurs, à la fin de l’expérience, le sourire et la joie du public sont unanimes.

Plus d’informations ici.

J. Z.

 

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