De mars 2015 à septembre 2016, peu de magasins avaient profité de l’ouverture dominicale.
En mars dernier, la secrétaire d’État à l’Économie, Francine Closener, annonçait que l’ouverture dominicale des magasins de la Ville-Haute et du quartier Gare serait possible du 2 avril au 5 novembre. Une mesure reconduite alors qu’elle n’avait eu qu’une efficacité limitée les années précédentes.
En effet, mardi, dans sa réponse à une question parlementaire du député CSV Laurent Mosar, le ministre de l’Économie, Étienne Schneider, a indiqué que, selon une étude réalisée par l’Union des commerçants de la Ville de Luxembourg (UCVL), «seuls 20 commerces (NDLR : onze de la Ville-Haute et neuf dans le quartier Gare) avaient systématiquement profité des ouvertures dominicales» entre mars 2015 et septembre 2016.
Une offre «étoffée»
En raison de ce bilan mitigé «et faute de concept de promotion des ouvertures dominicales, la dérogation pour ouverture dominicale n’a plus été prolongée». Mais cette année, la dérogation fait son retour depuis le 2 avril et ceci jusqu’au 5 novembre. Pourquoi? Luxembourg-Ville et l’UCVL ont «étoffé» leur demande de dérogation «d’un concept pour motiver les commerçants à participer». À noter enfin qu’un comité de suivi a été mis en place. Il sera chargé d’analyser l’évolution, positive ou non, de ces ouvertures dominicales.
Le Quotidien