Le rond-point situé au carrefour entre le Findel et Sandweiler passera dès mi-2017 au mode «turbo».
Le rond-point «turbo» reste à la mode au ministère du Développement durable et des Infrastructures. Comme déjà annoncé par le passé, le rond-point Irrgärtchen sera le deuxième, après le rond-point Serra, situé au Kirchberg, à être transformé afin de permettre une fluidification de l’important trafic. Depuis hier, un calendrier concret est sur la table.
En réponse à une question parlementaire des députés libéraux Alexander Krieps et Claude Lamberty, le ministre François Bausch annonce que le début des travaux de transformation est actuellement prévu pour la mi-2017. «La circulation sera garantie tout au long du chantier, dont la durée est estimée à 15 mois», souligne le ministre de tutelle. Il n’est cependant pas sûr que le chantier va passer comme une lettre à la poste. Car, comme le constatent déjà aujourd’hui les deux députés, «l’état du trafic routier en périphérie de Luxembourg est actuellement plus qu’alarmant».
Le rond-point constitue aujourd’hui un carrefour à six branches, dont deux sont des accès et sorties directs de l’autoroute Al. Des by-pass ont déjà été construits pour tous les mouvements de tourne-à-droite où l’importance des flux justifiait cet investissement. «Toutefois, le giratoire est entretemps venu à sa limite de capacité», admet François Bausch.
Un système de « prétriage »
Le projet du réaménagement du giratoire prévoit l’élargissement des branches aboutissant au rond-point pour permettre d’y ajouter des voies pour le «prétriage». «L’automobiliste choisira donc, à l’approche du giratoire, la voie qui le mène, sans changement de voie supplémentaire, à la sortie du rond-point qu’il veut emprunter. Le giratoire sera également équipé de feux de signalisation tricolore et de boucles de détection, afin de permettre une meilleure adaptation et priorisation des différentes branches en fonction de la situation de trafic», précise encore le ministre en charge des Infrastructures. «Cet aménagement prend en compte les impératifs de sécurité sur l’autoroute A1, en évitant des reflux de voitures des sorties d’autoroute sur les voies de circulation, comme c’est actuellement le cas dans le tunnel du Cents», ajoute encore François Bausch.
Le Quotidien