Lancé en février 2018, le système d’autopartage Flex compte aujourd’hui plus de 4 500 abonnés.
Le système d’autopartage Flex, géré par CFL Mobility, a été lancé en février 2018 et ne cesse de séduire. Dans sa réponse à une question parlementaire de Carlo Back (déi gréng), François Bausch indique qu’«en 2020, Flex a continué de se développer de manière positive et l’utilisation de la flotte Flex a considérablement évolué. Ainsi, le nombre d’abonnements en 2020 a augmenté de 77 % pour atteindre aujourd’hui plus de 4 500 abonnements. Le nombre de réservations a augmenté de 72 %, celui des kilomètres parcourus de 60 % par rapport à 2019. Cette tendance à la hausse se confirme début 2021. Le nombre de réservations par semaine a ainsi atteint son niveau le plus élevé avec environ 400 réservations par semaine.»
Mais selon le ministre de la Mobilité et des Travaux publics, «pour devenir un service économiquement rentable, la taille du réseau et le nombre de réservations devront cependant continuer à croître». Aujourd’hui, la flotte de Flex se compose de 69 voitures à moteur essence (BMW 1, Seat Leon, Audi A1); 15 voitures électriques (BMW i3); 4 camionnettes à moteur diesel. Tous ces véhicules sont dispersés dans des stations à travers tout le pays.
Mais Flex n’est pas le seul système d’autopartage dans le pays. Il y a aussi le système Carloh en Ville. «Actuellement, les deux systèmes fonctionnent de manière indépendante et il n’y a pas de synergies pour les clients, note François Bausch. Je suis par contre convaincu qu’une intégration des deux systèmes serait bénéfique pour les clients et pour la rentabilité du système. Des pourparlers en vue d’une collaboration entre les deux opérateurs ont ainsi eu lieu dans le passé, sans pour autant aboutir jusqu’ici.» En conclusion de sa réponse, le ministre de la Mobilité et des Travaux publics indique que l’introduction d’un système d’autopartage en aller simple «n’est pas prévue à ce stade».
Le Quotidien