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Luxembourg : la rue du Fossé transformée en zone de rencontre


La rue du Fossé ne sera accessible qu'aux véhicules autorisés, qui devront partager la chaussée avec les piétons (Photo : Editpress)

La Ville de Luxembourg a choisi un compromis entre la piétonnisation de la rue du Fossé, telles qu’elle était en vigueur depuis le mois d’août, et une circulation normale. Ce sera la zone  de rencontre qui sera en vigueur dès ce dimanche. Les automobilistes autorisés à y circuler devront donc partager la chaussée avec les piétons.

Le collège échevinal a fait le choix de la zone de rencontre, explique un communiqué publié vendredi, à l’issue d’échanges avec les acteurs du quartier et d’analyses menées par le service circulation. L’objectif visé est une amélioration de la qualité de vie en réduisant la circulation motorisée et l’aménagement d’un environnement davantage propice aux affaires.

La Ville de Luxembourg précise ce que signifie cette adaptation : «Les piétons resteront prioritaires et pourront utiliser toute la largeur de la chaussée, sous réserve de ne pas gêner inutilement les autres usagers de la route». Elle ajoute que la zone de circulation interdite existant dans la vieille ville sera étendue au tronçon entre la rue de l’Ancien-Athénée et la place Clairefontaine, à la rue du Fossé et à une partie de la côte d’Eich (tronçon compris entre la Grand-Rue et la rue du Nord).

Les zones de livraison resteront accessibles suivant la réglementation en vigueur. Les conducteurs non autorisés devront emprunter l’itinéraire de contournement qui passera par le tunnel René Konen (St Esprit). Il s’agit de maintenir le trafic motorisé indispensable pour les commerçants et riverains.

L’ASBL ProVelo (anciennement Lëtzebuerger Vëlos-Initiativ), très active sur le sujet, ne voulait pas entendre parler de zone de rencontre, car cela «reviendrait à autoriser à nouveau le trafic motorisé privé», avait affirmé la présidente de l’association, Monique Goldschmit, interrogée par Le Quotidien.

Cependant, avait-elle dit, «nous revendiquons une zone piétonne dans laquelle ne pourront circuler que cyclistes et piétons et les véhicules motorisés qui auraient une autorisation». Apparemment, l’association a été entendue. Reste une divergence de vocabulaire.

LQ

 

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