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Lëtzebuerg City Museum : quand le passé interroge le présent 


La bourgmestre Lydie Polfer a visité la minirétrospective, guidée par le directeur du musée, Guy Thewes. (photo Fabrizio Pizzolante)

En 25 ans, le Lëtzebuerg City Museum est devenu l’adresse numéro un pour tout connaître de l’histoire de la capitale et de ses habitants. Mais pas seulement.

Inauguré le 22 juin 1996 après dix ans de travaux et de préparation, le musée d’Histoire de la Ville de Luxembourg, rebaptisé Lëtzebuerg City Museum en 2017, célèbre cette année son 25e anniversaire. Pour l’occasion, une mini-rétrospective a été installée dans l’un des halls, et la bourgmestre, Lydie Polfer, est passée saluer toute l’équipe du musée mardi.

«C’est une émotion particulière d’être ici, 25 ans plus tard, alors que j’ai moi-même signé l’acte de naissance de cette institution», a-t-elle souligné, ajoutant combien elle était fière de ce qu’est devenu le musée. Car si sa mission principale est de documenter et de raconter l’histoire de la capitale et de ses habitants, le champ d’intérêt de ce musée atypique va bien au-delà, comme l’explique Guy Thewes, directeur : «Nos expositions temporaires abordent divers sujets de société qui font l’actualité – comme celle consacrée aux théories du complot en ce moment, ce qui fait du Lëtzebuerg City Museum un lieu d’information, de réflexion et de débat pour tous les citoyens.»

Au moment de la création du musée, les collections étaient relativement réduites, mais au fil des années, les réserves se sont bien remplies, pour atteindre désormais plus de 22 000 objets et documents. Des trésors qui alimentent les expositions, enrichies à chaque fois pour favoriser l’interactivité : «Nous ne recourons pas seulement à des textes pour approfondir un thème, nous multiplions les supports de médiation en mettant l’accent sur la scénographie», poursuit l’historien qui a pris les rênes de l’établissement il y a trois ans. «Nos expositions associent archives filmées, objets, témoignages sonores, interventions artistiques ou encore médias digitaux», comme des fauteuils interactifs, des robots, des portraits animés en 3D ou bien encore cette tablette numérique, placée à la sortie de la visite, qui fait office de boîte à suggestions et de livre d’or, invitant les visiteurs à laisser un mot ou un dessin qui est ensuite projeté au mur.

63 000 visiteurs en 2019

Une marque de fabrique qui a permis au musée de trouver son public. En 2019, plus de 63 000 personnes ont foulé les cinq étages du bâtiment historique à l’ascenseur creusé dans la roche. Des touristes pour la plupart, des écoliers aussi, mais également des nouveaux venus curieux d’en apprendre plus sur le pays, et des habitants attirés par les nombreuses thématiques traitées au long de ce quart de siècle. «On ne se limite pas à l’histoire de la forteresse ! On essaye toujours de trouver des sujets qui peuvent lier le passé et l’époque contemporaine», précise Guy Thewes.

Trois étages sont ainsi dédiés à l’exposition permanente sur l’histoire de la Ville, qui a été réaménagée à deux reprises, dont la dernière en 2017, tandis que les deux derniers accueillent régulièrement des expositions temporaires. Actuellement, l’étage 4 abrite l’exposition «Gleef dat net…! Théories du complot, hier et aujourd’hui» qui s’applique à décortiquer le phénomène de la pensée conspirationniste et montre qu’il ne date pas d’Internet mais du Moyen Âge (à voir jusqu’au 16 janvier 2022). Au cinquième, l’exposition «Fouillez les archives de la Ville» qui propose aux visiteurs de découvrir le travail d’archiviste, en utilisant les outils adéquats pour déchiffrer de vieux documents et en prenant les bonnes mesures pour les protéger, est prolongée jusqu’au 25 juillet prochain.

Le Lëtzebuerg City Museum est ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h. Nocturne les jeudis jusqu’à 20h. Entrée : 5 euros. Gratuit pour les moins de 21 ans.

Christelle Brucker

citymuseum.lu

Vive les vacances au musée !

Durant les mois d’été, le Lëtzebuerg City Museum accueille les plus jeunes pour des ateliers ludo-éducatifs adaptés aux mesures sanitaires. À partir du 17 juillet et jusqu’au 12 septembre, sept thèmes sont proposés. À l’atelier «Spray art», les 3-6 ans découperont leur propre pochoir avant de créer une œuvre à l’aide de bombes aérosols. À l’atelier «Attention, monstres !», les enfants donneront vie à d’adorables petits monstres peints sur des tasses.

À l’atelier «Craie colorée», les petits fabriqueront leurs propres bâtons de craie pour aller dessiner dans la rue. À l’atelier «Faisons de la musique», le groupe produira des faiseurs de pluie à l’aide de clous, de riz et de rouleaux en carton. À l’atelier «Capturons les rayons du soleil», les petits scientifiques colorieront des CD pour former de jolis mobiles à arc-en-ciel.

À l’atelier «À la découverte des animaux maritimes», les enfants fabriqueront un aquarium avec leurs poissons préférés. Enfin, à l’atelier «Dansant dans le vent», les petits créatifs produiront des carillons éoliens à l’aide de pots de fleurs et de bambous. Durée : 1 heure. Gratuit. Réservations obligatoires par tél. au 4796-4500.

 

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