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Les stock-cars font le show à Alzingen


Le terrain a été un peu mouillé pour recréer des conditions de course où les voitures glissent un peu. (photo Isabella Finzi)

C’est sous un soleil de plomb que les voitures de stock-car se sont élancées pour une course d’amateurs passionnés de la discipline, dimanche à Alzingen, dimanche. Les pilotes engagés dans cette discipline impressionnante ne comptent pas leurs heures pour préparer leur monture.

Les six clubs présents au Grand-Duché rassemblent entre 50 à 60 pilotes, des passionnés qui se rencontrent durant l’année pour préparer leurs voitures à la saison estivale qui comportent sept courses. Si les «voitures» à proprement parler ne ressemblent pas à grand-chose, il faut les bichonner et faire preuve de talent en mécanique pour les faire marcher. Le tout est de trouver les pièces, qui se font de plus en plus rares, dans un marché automobile qui est envahi par l’électronique. En tout cas, avec le stock-car, ce n’est pas la vitesse qui compte, mais plutôt la tactique pour gagner des points dans le classement.

Mike Bleser a commencé la discipline en 2000. Après une longue pause, il a repris il y a deux ou trois ans. Une voiture représente 400 heures de travail. Il faut donc être vraiment passionné : « Il faut sans cesse être à l’affût pour trouver des pièces sur internet. Sur la piste, les pilotes sont concurrents, mais en dehors il y a vraiment une bonne ambiance. Après une course, il me faut en général une semaine de travail pour remettre la voiture en état… Je suis fou de sport automobile et le stock-car reste relativement accessible », dit-il.

Une voiture pour une saison ou une course

Il faut compter entre 1 000 et 2 000 euros pour acquérir une voiture, puis y ajouter le coût des nombreuses réparations. Si la voiture peut tenir une saison, elle peut également lâcher après une seule course : il n’y a pas de règle. Kim Thill vit sa troisième année de stock-car. La pilote a fait beaucoup de progrès en mécanique et continue d’apprendre : « Je peux déjà faire beaucoup de choses toute seule. Sinon, il y a beaucoup d’entraide et les mécanos sont là pour m’assister durant les courses », explique la jeune femme.

Et si à première vue ce sport paraît brutal, quand on approfondit un peu le sujet, on s’aperçoit qu’il ménage un peu de subtilité, car engranger des points relève d’un véritable travail d’équipe sur la piste : « Le but est de faire des points pour le club, alors on essaie de se protéger entre nous, c’est vraiment un sport d’équipe », ajoute la pilote. Néanmoins, les courses laissent parfois des traces : « J’ai toujours quelques brûlures et des bleus, mais ça en vaut la peine! Et tout le monde est tellement gentil avec moi. Je suis un peu la mascotte », conclut Kim Thill.

Sacha Michels est, quant à lui, sur la piste pour la première fois, dans la catégorie débutant. Son père faisait du stock-car il y a 21 ans, mais a raccroché depuis. Sacha a pris la relève depuis, et en attendant d’avoir sa propre voiture, il roule avec celle du président de son club. Mais dès sa première course, les choses ne se sont pas passées comme prévu « Je me suis mal engagé dans un virage et je me suis retourné tout seul. Normalement on gagne des points quand on renverse une autre voiture que la sienne! », raconte le pilote débutant.

Audrey Somnard

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