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L’Autofestival ouvre sur un marché en bonne santé


L'Autofestival se tient du 26 lanvier au 4 février dans les concessions participantes du pays (Photo d'illustration : Editpress).

Auréolé de deux années de record d’immatriculations de nouvelles voitures au Grand-Duché, l’Autofestival doit cette année encore donner le ton sur le marché. Ouverture des portes samedi.

490_0008_15056239_une_autofestival2019_01Avec deux années consécutives de record au niveau des nouvelles immatriculations, le marché automobile luxembourgeois se porte bien et a progressé de 0,7 % l’année dernière. Une progression et un record qui comportent quelques nuances.

Avec 52 811 nouvelles immatriculations en 2018, le Luxembourg dépasse de 36 unités le record établi un an auparavant. «On dépasse de peu, mais c’est un record quand même», souligne Manuel Ruggiu, le directeur opérationnel de la SNCA. Cependant, les dernières statistiques automobiles montrent que le marché automobile n’est pas un long fleuve tranquille. Et encore une fois, les concessionnaires et garagistes du pays ne vont pas pouvoir se reposer sur les lauriers récoltés lors des deux dernières années.

Un marché en trompe-l’œil

Les professionnels du marché automobile luxembourgeois répètent souvent qu’il faut lire les statistiques sur l’ensemble de l’année et non pas uniquement mois par mois. Mais sur l’ensemble de l’année on peut facilement constater que le record de 2018 s’est forgé sur les six premiers mois de l’année où, jusqu’en août, le marché automobile n’a pas cessé sa marche en avant avec une croissance moyenne de 8,6 %. Mis à part le mois de mai qui a connu un coup d’arrêt avec un recul de 3,1 %, mensuellement le marché a affiché une progression allant de 3,6 % en mars à 22,1 % en août, par rapport à la même période un an plus tôt.
Mais à partir du mois de septembre, les nouvelles immatriculations ont reculé mois après mois, affichant sur les derniers mois de l’année un recul moyen de 17,5 % des nouvelles immatriculations.

Cette inversion de la courbe en milieu d’année s’explique en grande partie par le changement de réglementation européenne concernant les nouvelles normes antipollution (WLTP), qui a désorganisé les lignes de production de plusieurs constructeurs et qui a forcé les marques à écouler le plus de véhicules possible avant l’entrée en vigueur de cette réglementation en septembre dernier.

Le Quotidien

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