Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Voici qu’on nous parle d’un temps que les moins de 50 ans ne peuvent pas connaître : Luxembourg-ville sans travaux !
Une utopie pour doux rêveurs, diront les jeunes. Un lointain souvenir, regretteront les plus anciens. Vendredi, la compagnie Luxair a exhumé de ses soutes pleines d’archives un timbre postal de 1968 frappé à son effigie.
#LuxairChronicles We love this stamp from 1968! ✈️? Do any of you still has one of those? ?#vintage #ThrowbackThursday #avgeek #airline pic.twitter.com/8y1RqbYGx8
— Luxair Luxembourg Airlines (@LuxairAirlines) January 10, 2020
L’image aérienne – loin de la précision d’une vue de drone, forcément – nous montre une capitale verdoyante, où aucune grue ne pointe à l’horizon. Pas d’interminable chantier du tram non plus et encore moins d’embouteillages ! Le plateau du Kirchberg venait de naître, tandis que la Cloche d’or attendait d’éclore.
Dans cette Ville-là, entre ses ponts emblématiques et ses casemates du Bock, le quotidien semble couler aussi tranquillement que la Pétrusse. Si ce n’est cet avion Luxair de la taille d’un bombardier qui lui rase les clochers !
Autre détail amusant : le tarif du timbre, de 50 Francs luxembourgeois. Soit 1,24 euro. Sachant que l’affranchissement d’un envoi simple de nos jours coûte 0,80 euro, la vie n’était finalement pas si aisée. Le bon vieux temps a toujours un prix !
LQ
Je ne comprends pas pourquoi le prix du timbre vous paraît tellement élevé. Si j’envoie une lettre de plus de 50 g au Luxembourg où à l’étranger, c’est nettement plus cher. Dans mon enfance, un huit coûtait 8 frans, un litre de lait 18@