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Fani fait partie des douze restaurants étoilés du Grand-Duché


Roberto Fani, âgé de 46 ans, qui se définit comme étant «un créatif qui n'oublie pas la tradition». (photo: le Quotidien)

Moins de deux ans après son ouverture, le ristorante Fani vient de décrocher une étoile au Guide Michelin. «Une reconnaissance», mais pas une première pour le chef Roberto Fani, âgé de 46 ans, qui se définit comme étant «un créatif qui n’oublie pas la tradition».

Il est 10 h 30, jeudi, au ristorante Fani, situé au 51, Grand-Rue à Roeser. La sonnerie (récurrente) du téléphone rompt le silence ou plutôt la concentration des uns et des autres dans la cuisine et la salle pour la mise en place du déjeuner. Le maître des lieux, Roberto Fani, est partout. Il prépare les bouquets de roses, donne des consignes en cuisine…

Lundi soir, le chef italien de 46 ans était en Belgique pour la présentation du Guide Michelin Belgique et Luxembourg 2018. «J’étais invité comme beaucoup de restaurateurs, détaille Roberto Fani. L’annonce des étoiles se faisait sur écran géant avec une mise en scène particulière : le curseur se dirigeait sur une ville avant de dévoiler le nom du restaurant étoilé. Et d’un coup, je vois apparaître Rœser…

C’était une grande émotion.» Ouvert en avril 2016, le ristorante Fani de Roeser vient de décrocher sa première étoile. «Avoir une étoile au Michelin, c’est la plus belle des reconnaissances pour un chef», estime Roberto Fani.

Mais ce n’est pas la première fois pour le cuisinier, originaire d’Ombrie (Italie centrale), de Terni plus précisément. Après avoir fait ses classes à l’école hôtelière de Spolète, Roberto Fani ouvre, à l’âge de 20 ans, un premier restaurant avec un associé avant de s’installer à son propre compte dans sa ville natale en ouvrant le Monte del Grano. Son restaurant va obtenir une étoile en 2001 et la conserver jusqu’en 2006.

«Le goût des produits»

Ensuite, il va collaborer avec plusieurs établissements italiens, rouvrir un restaurant à Terni, le Cibus, et le revendra en septembre 2015. C’est le moment de son arrivée au Grand-Duché pour mettre au point la carte du Divino, situé à Luxembourg-Gasperich. «Je suis venu pour six mois, indique Roberto Fani.

Et finalement, nous sommes restés avec toute la famille parce qu’on trouvait que le Luxembourg était un bel endroit pour faire de la cuisine.» Il fait venir son équipe de cuisiniers de son ancien restaurant de Terni et se lance dans l’aventure à Roeser. «Le bouche-à-oreille a bien fonctionné, avance le chef italien. La fréquentation du restaurant n’a pas cessé d’augmenter au fil des mois et là avec l’étoile cela devrait continuer.»

Et selon Roberto Fani, qu’est-ce qui séduit ses clients et les inspecteurs du Guide Michelin? «Tout est fait maison ici, les pâtes, le pain, le chocolat… Et surtout ma cuisine est faite pour mettre en valeur le produit, répond le chef étoilé. Avant d’ouvrir, j’ai pris le temps pour rechercher les produits ici. Aujourd’hui, c’est le cas.»

Et comment définit-il sa cuisine? «La cuisine évolue très vite, estime-t-il. Il n’y a pas beaucoup d’éléments dans mes assiettes, mais beaucoup de travail. J’utilise de nombreuses techniques d’aujourd’hui avec l’objectif de faire ressortir le goût de chaque produit présent dans l’assiette. Il y a de la créativité dans ma cuisine, mais je n’oublie pas mes origines et la tradition.» À déguster!

Guillaume Chassaing

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