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Esch-sur-Alzette – Indémodable kermesse


Si ce sont essentiellement les familles qui viennent à la kermesse, les jeunes sont également bien représentés. (Photo : François Aussems)

La kermesse de Pentecôte animera la commune jusqu’au 7 juin, aux extrémités de l’artère commerçante.

Depuis vendredi soir, la place de l’Hôtel-de-ville est envahie par les forains tout comme le boulevard Prince-Henri entre le rond-point «um Däich» et la rue Zénon-Bernard. Comme le veut la tradition, la kermesse de Pentecôte encadre la grande rue commerçante en se postant à ses deux extrémités, un moyen de profiter de l’attrait commercial de la commune et de faire profiter les boutiques de l’évènement.

Si la tradition ne se perd pas, une autre règle ne change pas : le succès de l’édition dépend en très grande partie de la météo. En ce moment, la fréquentation est donc plutôt mitigée. Hier après-midi, un rayon de soleil peinait à percer entre les nuages et la température était fraîche. Les clients étaient présents, mais pas très nombreux.

Mais ce n’est jamais la semaine que la kermesse brasse le plus de monde. Gaston Schmol s’occupe du Chalet gourmet. Son stand ouvre à 11 h ou midi et attire surtout aux heures des repas. «Les gens viennent principalement d’Esch, mais aussi des alentours, Belvaux, Schifflange, etc. On voit surtout des familles avec enfants, mais pas mal de jeunes également.» Rappelons que, pour ceux qui n’ont pas d’enfants et qui ne sont plus en âge d’aller à l’école, les vacances scolaires ont commencé vendredi soir et se termineront à la fin de la semaine.

La pêche aux canards même pour les grands

La kermesse, elle, remballera ses stands le dimanche 7 juin dès la fermeture. Quand les cours reprendront, les stands qui ne proposent pas de nourriture ouvriront certainement seulement à partir de 15 h, peu de temps avant la sortie de l’école.

À la kermesse, il y a une attraction incontournable : la pêche aux canards. Plusieurs stands la proposent et l’un deux est tenu par Nathalie Schwarz depuis 23 ans. «Ça a toujours eu du succès, c’est une tradition et ça le restera, assure-t-elle. Il n’y a pas que les enfants qui y jouent, des jeunes adultes s’y essayent aussi par nostalgie. Pour Nathalie Schwarz, «la kermesse permet d’attirer les gens à Esch, surtout le week-end. Les habitants regardent où ils peuvent trouver des attractions pour sortir. Ici, avec la frontière toute proche, on voit pas mal de Français et même quelques habitants de la capitale».

D’une année à l’autre, place de l’Hôtel-de-ville, les stands sont les mêmes. La plupart des forains les ont hérités. C’est le cas de Nathalie qui a repris le stand de sa mère, qui, elle-même, l’avait reçu de ses parents. Quelques nouveaux ont racheté des stands, mais ils sont rares. À l’issue de la kermesse, les forains se scinderont en deux : certains iront s’installer à la kermesse de Dudelange, d’autres place de Paris à Luxembourg.

Audrey Libiez

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