La réponse du ministre de l’Économie, Franz Fayot, aux vignerons qui s’offusquent de trouver des vins étrangers dans le pavillon luxembourgeois de Dubai ne risque pas de calmer la situation…
Un Luxembourgeois de la Ville et un Luxembourgeois de la vigne ont-ils la même valeur ? La question est volontairement provocatrice et un poil excessive, mais elle n’est pas complètement idiote non plus. Du moins, le pense-t-on. On pourrait même élargir en se demandant quel regard portent les gens de la haute société citadine luxembourgeoise sur cette vallée mosellane. On parie qu’ils la qualifient de pittoresque et sympathique, dans un grand éclat de rire avec le verre levé bien haut en l’air.
Il faut reconnaître que le Luxembourgeois de la Ville n’a pas grand-chose à voir avec le Luxembourgeois de la vigne. Les mentalités sont très différentes. Dans la Moselle, l’histoire est paysanne et vigneronne et pratiquement tous les locaux ont leur ascendance dans les vignes. Ce n’est pas le monde des affaires ni des négociations. Ici, le verre n’est jamais à moitié rempli : il est soit vide, soit plein. C’est que, face à la nature, on n’a pas le temps de tergiverser. Il n’y a qu’une récolte par an et les décisions doivent être prises sans attendre, sous ...
Cet article est réservé aux abonnés.
Pour profiter pleinement de l'ensemble de ses articles, vous propose de découvrir ses offres d'abonnement.