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Dire que l’empire Losch est né dans un petit garage du Limpertsberg…


De nombreux documents et images jamais rendus publics sont à découvrir dans ce livre. (illustration Losch Luxembourg)

L’histoire a commencé dans un petit garage du Limpertsberg. En soixante dix ans, l’empire Losch s’est imposé comme une institution au Luxembourg. Une épopée qui fait l’objet d’un bel ouvrage, publié par la André Losch Fondatioun et paru aux Éditions Guy Binsfeld.

Le récit, étalé sur 380 pages, remonte l’histoire de « ceux qui l’ont créée grâce à leur rêve » et parcoure les lieux où a commencé à s’écrire l’aventure Losch.

Tout démarre en 1948 : Martin Losch, diplômé en mécanique, rédige alors la lettre « la plus importante de sa vie » à la direction de l’usine Volkswagen, avec l’espoir de décrocher la licence d’importateur pour le Luxembourg. Une pointe d’audace, de ténacité, et de nombreux déplacements à Wolfsburg, siège du constructeur allemand, plus tard, le jeune homme finit par convaincre la direction de Volkswagen. L’histoire est ainsi faite que les premières Coccinelles arrivent cette année-là sur le pont frontalier de Wasserbillig.

Une anecdote parmi d’autres, relatées dans le livre qui compte huit chapitres. Au fil desquels souvenirs et témoignages de premier plan, illustrés par de nombreux documents et images jamais rendus publics, font revivre tout un pan de l’histoire automobile luxembourgeoise.

Héritage et défis

Le livre s’attarde forcément sur le parcours du neveu de Martin, André Losch, à la tête de l’entreprise familiale durant un demi-siècle ! Tout au long de sa vie, qui s’achèvera en 2016, l’entrepreneur n’aura de cesse de faire prospérer l’empire Losch (23 concessionnaires dans le pays, distributeur Bentley et Lamborghini, 20 000 véhicules neufs et occasions livrés en 2017, etc.). Il créera en outre sa fondation éponyme avec pour but d’ « ancrer solidement son entreprise au Luxembourg, tout en apportant parallèlement son soutien à des œuvres philanthropiques ». Une affaire de cœur dans un business florissant.

Si l’héritage du passé s’égraine au fil des pages, l’ouvrage se tourne aussi vers l’avenir et les défis technologiques que devra relever Volkswagen.

En vente au prix de 48 euros en librairie. Les bénéfices seront intégralement reversés à la « André Losch Fondatioun» et utilisés exclusivement à des fins philanthropiques.

 

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