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Differdange – Ils bricolent leur caisse… à savon !


(Photo : Tania Feller)

Elles font leur grand retour dimanche 20 septembre !

La course de caisses à savon de Differdange, connue dans tout le pays, est un moment très attendu. Et pour cause, c’est la seule du Grand-Duché. « Depuis un accident terrible il y a une vingtaine d’années, les élus ne veulent plus prendre de risques», explique Roberto Traversini, le bourgmestre de Differdange. Pas sa commune, qui depuis dix ans, organise un challenge avec une trentaine de participants et plus de 3000 spectateurs au rendez-vous. Les jeunes aussi ont leur circuit et les équipes marchent par binôme. Nous avons rencontré Francisca et Diogo, 15 ans et 12 ans, les dignes représentants de la ville de Pétange.

Ils étaient en train de bricoler leur caisse à savon (qui représente un vrai savon!) à la maison des jeunes de Soleuvre, sous l’oeil attentif de Paolo Aguiar, l’éducateur. «J’avais déjà bricolé avec mon père mais là c’est plus compliqué», lance Diogo, avec une visseuse à la main. «Il faut construire soi-même tout le véhicule»… et il faut que ça roule. « La matière de notre caisse à savon est fragile mais légère (une sorte de polystyrène, ndlr) , montre Francisca. Du coup on s’entraine avec une autre caisse à savon pour conduire. » Ça serait dommage de tout casser avant le départ, effectivement.

Franscisca a été mise au courant de l’atelier grâce au programme Jungendtreff de Differdange. La construction de la caisse a pris une semaine. «J’ai appris plein de choses et puis, on s’entraide avec les autres équipes», glisse Franscisca. Les collègues en question s’affairent eux aussi pour terminer leur bolide. « Mes amis vont venir me voir, sourit Diogo. Mon objectif est de finir la course déjà.» Et ce ne sera pas si simple. Les candidats prennent de l’élan une fois à l’aide d’une rampe puis doivent glisser dans tout le centre-ville de Differdange sans s’arrêter.

Un petit côté Rasta Rocket, pour ceux qui se souviennent du film. Une référence qui échappe probablement à nos deux ados, nés bien après la sortie du film, en 1993. « Mais si, je l’ai déjà vu une fois!» assure Diogo. Allez « cool rasta » et bonne chance…

Hubert Gamelon

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