François Bausch a apporté des précisions concernant la possibilité de voir des voitures sans chauffeur bientôt sur les axes luxembourgeois.
Avant de parler de faisabilité technique, il faut établir le cadre juridique. Le ministre du Développement durable et des Infrastructures rappelle, dans le cadre d’une question parlementaire posée par Félix Eischen, que «la Convention de Vienne sur la circulation routière de 1968 sert pour les parties contractantes, dont le Luxembourg, de base pour la mise en place de leurs réglementations nationales en matière de circulation routière. Selon ladite Convention, … tout véhicule en mouvement ou tout ensemble de véhicules en mouvement doit avoir un conducteur».
Pour clarifier la situation, des commissions à l’ONU planchent actuellement dans le but de définir le concept de la conduite automatisée et la façon d’opérer son intégration (interprétation ou amendement) prochaine dans le cadre de la convention de Vienne.
Déjà autorisé lors d’essais scientifiques
François Bausch ajoute qu’aujourd’hui, il reste tout à fait possible de procéder à des essais de voitures sans chauffeur sur les routes, «à condition qu’une personne soit prête à en prendre le contrôle et soit en mesure de le faire, indépendamment du fait qu’elle se trouve ou non à l’intérieur du véhicule».
Le ministre explique que le Grand-Duché a déjà intégré ce cas de figure au sein de son code de la route «sous le couvert d’une autorisation exceptionnelle pour des essais scientifiques».
Le Luxembourg promeut souvent l’évolution et le progrès technique et l’État ne tient pas à un être un frein dans ce domaine particulier. François Bausch insiste : «Mes services suivent de près les discussions en cours au niveau international afin d’adapter, le cas échéant, le cadre légal luxembourgeois et de se préparer ainsi pour le futur.»
Le futur est à portée de vue !
Le Quotidien