Les CFL ont présenté, ce mardi 20 septembre au salon InnoTrans de Berlin, leur nouvelle automotrice, qui devrait être mise en service sur le territoire luxembourgeois – et frontalier – d’ici à un an.
34 nouvelles automotrices, fournies par Alstom et commandées en 2018, vont bientôt sillonner le Luxembourg. C’est la promesse qu’ont tenue les CFL ce mardi, en présentant leurs nouveaux trains lors du salon InnoTrans, qui se déroule à Berlin.
«Avec ces nouvelles automotrices, les CFL établissent un nouveau standard pour les voyages en train au Luxembourg. L’acquisition de ce nouveau matériel roulant nous permettra d’augmenter sensiblement notre offre de places assises, surtout durant les heures de pointe – un critère de confort et de qualité jugé comme particulièrement important par nos clients.», a souligné à cette occasion Marc Wengler, le directeur Général du Groupe CFL, qui promettait déjà dans nos colonnes hier, un « saut de qualité ».
Un comptage automatique des voyageurs
La première automotrice électrique de la série 2 400 sera mise en service durant l’été 2023. Dans un premier temps, les clients de la ligne du Nord seront ceux qui profiteront d’un exemplaire du nouveau type d’automotrice. Les nouvelles automotrices sont également prévues pour des trajets transfrontaliers en direction de la Belgique (Athus, Arlon) et de la France (Longwy).
Ce nouveau matériel sera notamment équipé de WiFi, d’éclairage LED, de prises des types USB-A, UBS-C et 230V/AC. Il séduit également par une offre de places assises généreuse et par un système de comptage automatique des voyageurs qui permet d’obtenir des informations en temps réel concernant le taux d’occupation du train en question ; une base de données importante qui permettra d’adapter ponctuellement la composition des trains si des besoins supplémentaires en places assises sont identifiés de cette manière.
Fluidifier le trafic
En plus de l’ensemble des technologies précitées, les nouvelles automotrices sont équipées d’un système de conduite automatisée, la technologie ATO. Les CFL font ainsi partie des «first movers» en Europe concernant le déploiement de cette technologie qui permettra une utilisation plus efficiente des capacités du réseau.
À cet effet, différentes fonctions de la conduite des trains équipés d’ATO sont automatisées, notamment l’adaptation automatique de la vitesse sur base de données en temps réel relatives à la situation sur le réseau ferré.
Cette technologie permet donc non seulement de fluidifier le trafic ferroviaire et par conséquent de minimiser les perturbations, mais également d’économiser de l’énergie et des pièces d’usure.
D’ici à 2025, l’offre de places assises devrait augmenter de « presque 50% », selon les CFL.