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Cancer : de nombreux décès pourraient être évités


Chaque année, 1 100 personnes décèdent suite à un cancer. Le ministère de la santé met l'accent sur la prévention pour diminuer le nombre de personnes touchées. (Illustration AFP)

Ce mardi aura lieu la Journée mondiale contre le cancer. À cette occasion, le ministère de la Santé luxembourgeois lance un message de sensibilisation pour lutter contre cette maladie qui pourrait toutefois causer beaucoup moins de décès.

1 100 personnes (600 hommes et 500 femmes) meurent chaque année d’un cancer au Luxembourg. Pour les hommes, c’est la première cause de décès, notamment dû au cancer du poumon, avec en moyenne 151 morts par an. Chez les femmes, c’est la deuxième cause de décès, avec principalement le cancer du sein qui provoque 82 décès en moyenne. Indépendamment du sexe, 50% des décès par cancer proviennent du cancer du poumon, colorectal, du sein, de la prostate et du pancréas.

Tous les ans, 3 000 nouveaux cas apparaissent. Cependant, ce nombre pourrait chuter avec un mode de vie plus sain, en plus du dépistage précoce. Le ministère de la Santé indique que 40% des cancers pourraient être évités avec une consommation modérée de l’alcool et un refus du tabac. Favoriser une alimentation saine et une activité sportive régulière sont tout aussi bénéfiques.

Priorité sur la prévention 

Dans cette lutte face à la maladie, l’accent est mis sur la prévention. L’objectif est de prévenir ce qui représente un fardeau pour les personnes touchées suite aux traitements pour guérir, aux répercussions psychologiques, sociales et professionnelles ainsi que la souffrance physique endurée par certaines par certaines d’entre elles.

Les progrès de la médecine permettent d’améliorer les chances de survie mais malheureusement, ce n’est pas suffisant et cela reste un défi de santé publique.

Ainsi, le Luxembourg avait lancé son Plan National Cancer (PNC) sur la période 2014-2018. Ce Plan, avait quatre objectifs principaux : diminuer à moyen terme les facteurs de risque et l’incidence des cancers, améliorer la survie et la qualité de vie des personnes traitées pour cancer, diminuer le taux de mortalité et réduire les inégalités de chance.

Depuis le 1er janvier, le deuxième Plan National Cancer est entré en vigueur, jusqu’en 2024. Ce dernier vise à consolider les actions de lutte contre le cancer déjà entreprises. Cela se traduira par le développement du centre national de génétique humaine, la mise en place du service d’onco-pédiatrie, ou encore la création de l’Institut national du Cancer. De plus, le PNC2 suit les recommandations du partenariat européen d’action contre le cancer (EPAAC) ainsi que la stratégie proposée pour un plan d’action stipulée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

De multiples actions 

Sous le PNC2, prendra place la digitalisation, la mise en place et la compatibilité de l’informatisation à tous les niveaux. Cela permettra un meilleur flux des informations et des données entre les spécialistes et les différentes institutions impliquées dans la prise en charge des patients. Cette modernisation permettra l’implantation d’une génétique moderne et de la pathologie moléculaire à travers le développement du Centre National de Génétique Humaine (CNGH). La recherche en oncologie aura un rôle important dans ce plan dans le but de découvrir de nouvelles thérapies au bénéfice des patients.

Depuis plusieurs années, la Direction de la santé a entrepris diverses actions pour prévenir l’apparition d’un cancer telles que le Plan national tabac 2016-2020 qui vise la prévention du tabagisme chez les jeunes et d’aider les personnes désirant arrêter de fumer. Des programmes de dépistage sont disponibles pour le cancer colorectal, le cancer du col de l’utérus et le cancer du sein afin de les détecter le plus tôt possible. Ces dernières années, 500 actions ont pu être réalisées sous le label GIMB « Gesond iessen, Méi beweegen ». L’alimentation équilibrée et l’activité physique régulière sont les deux priorités du plan d’action national GIMB 2018-2025 pour lutter contre l’obésité et la sédentarité.

Le Quotidien

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