Après la réalisation des tests à l’amiante dans le data center de la Commission européenne, au Kirchberg, des nouvelles mesures de sécurité sont adoptées.
Des nouvelles mesures de sécurité sont prises au data center du centre Jean-Monnet. Mardi, nous avions rendu publics des tests effectués par Luxcontrol dans cette salle informatique de la Commission européenne, mi-juillet. Tests qui ont révélé une concentration inquiétante d’amiante, à la stupeur des sous-traitants. L’entrée C du bâtiment avait était fermée dès juin.
Plus aucun accès direct
La nouvelle règle, communiquée à tous les intervenants, est qu’aucun accès direct n’est autorisé. Les professionnels doivent faire une demande d’accès au service de la direction informatique (Digit) de la Commission, qui évaluera la nécessité de l’intervention. Pour rappel, les serveurs et les disques durs entassés dans le data center ne sont «que» des sauvegardes de sécurité.
Les protections physiques, en vigueur depuis un an, devront toujours être enfilées : masque, tenue intégrale jetable. Certaines interventions devront carrément recevoir l’aval de la direction de la sécurité de la Commission. Enfin, c’est désormais clair : aucun équipement informatique, potentiellement contaminé à l’amiante, ne doit sortir de la salle.
Les négociations sur la sécurité dans le data center se poursuivent, entre la direction de l’informatique et l’Office Infrastructures et Logistique Luxembourg (OIL), l’organe responsable de la gestion du bâtiment.
Un data center de transition sera choisi, avant la construction du centre Jean-Monnet 2, à horizon 2020.
D’une façon plus générale, c’est tout le personnel du Jean-Monnet (1 500 personnes) qui sera logé dans des bâtiments provisoires d’ici le début de l’année 2016, dernier délai. Un rapport rendu public il y a un an avait déjà démontré la contamination du bâtiment principal.
Hubert Gamelon