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2016, année du vivre ensemble à Luxembourg


Lydie Polfer : «L'essentiel, c'est le vivre ensemble.» (photo Tania Feller)

La bourgmestre de Luxembourg, Lydie Polfer, a prononcé lundi ses vœux aux services de la Ville. Elle a largement insisté sur le vivre ensemble, qui doit rester le socle de la capitale. Lydie Polfer a rappelé différents grands travaux en cours (tram, Hamilius, etc.), tout en insistant sur l’essentiel : préserver le vivre ensemble, un devoir qui incombe à chacun.

Le cadre est impressionnant : sous les lustres du Grand Théâtre de la Ville, des dizaines de tables dressées pour accueillir près de 3 800 invités, soit le nombre total d’employés de la commune. « Ils ne viendront pas tous, avait prévenu une source bien informée alors que les portes n’étaient pas encore ouvertes. Mais les convives ne seront pas loin de 2 000. » En tout cas, lundi soir, pour les vœux aux services de Luxembourg, une foule compacte s’est réunie autour de son chef, la bourgmestre Lydie Polfer.

Tous les employés de la Ville de Luxembourg étaient invités.

Tous les employés de la Ville de Luxembourg étaient invités.

Le discours de la première magistrate a contrasté avec l’ambiance sélecte du lieu. Plus que toute autre valeur, Lydie Polfer a insisté sur le « vivre ensemble », axe fondamental de ses vœux.

En référence à la déliquescence des sociétés, qui a connu son point d’orgue « avec les attentats de novembre en France », la bourgmestre de Luxembourg a rappelé « qu’il était du devoir de chacun de préserver notre société harmonieuse. Les politiques ont le pouvoir de prendre des décisions, mais la responsabilité de la cohésion de la société est l’œuvre de chaque citoyen. » Pour illustrer son propos, Lydie Polfer a évoqué différents travaux en cours en Ville, preuve d’un dynamisme infaillible à tous les niveaux : transports (travaux du tram), sports (construction du stade), aménagement urbain (réfection du centre Hamilius), densification des espaces verts dans l’espace public, etc.

La mentalité d’une ville

« Tous ces travaux, certes nécessaires pour accueillir une population qui a bondi de 30 % en dix ans, ne suffisent pas à conserver l’âme d’une ville. Et l’âme de Luxembourg, c’est le vivre ensemble .» Comme exemple de cette mentalité d’attention envers l’autre, Lydie Polfer a raconté une mésaventure vécue par un agent des services d’hygiène de la Ville. « Il y a dix jours, alors qu’il faisait le ménage du matin, cet agent a vu une dame à la fenêtre du troisième étage d’un immeuble. Elle menaçait de se suicider. L’agent a su lui parler, la faire patienter, en attendant les secours. Cette dame vit aujourd’hui et l’agent a eu le courage de se mêler à une situation difficile. »

Lydie Polfer a ainsi conclu : « La pire des choses, quelle que soit la situation, c’est de ne pas se sentir concerné. » Cette dernière remarque semble s’appliquer même aux plus petits défis : participer à la vie culturelle de la Ville, à la propreté, à l’ambiance harmonieuse dans l’espace public.

In fine , le message est clair : il y a 57 services dans la commune de Luxembourg et des millions d’euros investis dans les travaux. Mais tous les efforts seraient vains si les habitants de Luxembourg perdaient leur tolérance et leur volonté de vivre ensemble. Ça fait au moins un vœu clair pour 2016.

Hubert Gamelon

À propos du vivre ensemble

Il n’est pas dans l’habitude du Quotidien de relever les torts comme un inspecteur des travaux finis, mais tout de même… Alors que le mot clef des vœux, lundi à Luxembourg, a été le vivre ensemble, les pauvres ados de la chorale du Conservatoire ont eu bien du mal à se faire entendre. Durant leur sympathique concert de gospel, reprenant notamment les Beach Boys avec talent, une large partie de la foule n’a pas cessé de parler, couvrant carrément les chants. Ils s’étaient entraînés, ils s’étaient faits beaux. Ce n’est pas sympa pour eux, et ce n’est pas respectueux, dans ce temple de la culture qu’est le Grand Théâtre…

La chorale des jeunes du Conservatoire a donné le la, hier, lors des voeux à Luxembourg. (photo Tania Feller)

La chorale des jeunes du Conservatoire a donné le la, hier, lors des voeux à Luxembourg. (photo Tania Feller)

Un commentaire

  1. Madame La bourgmestre de Luxembourg, Lydie Polfer, sa prononciation est dans le berceau d »un pays fertile de ça richesse, le selecte du lieu, la bonne position afin de réunie autour d’elle ses compatriotes et autant que bourgmestre de la ville Luxembourg, si parfaite et l’exemple méthodique d’un responsable élu par ses son peuple est fait preuve de sa présence comme chef, bonne continuation avec beaucoup de succès de la prospérité .Merci bien.

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