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Avant les paralympiques, les boutiques de produits dérivés entretiennent la ferveur


(photo AFP)

Sous le soleil parisien, une petite file s’est formée devant la boutique officielle Paris-2024 qui tente d’alimenter la ferveur des JO à quelques pas de l’arc de Triomphe orné des trois Agitos, les petits croissants rouge, bleu et vert symbolisant les Jeux paralympiques.

À la veille de l’ouverture des Jeux paralympiques (28 août – 8 septembre), la fièvre olympique persiste dans les 150 boutiques officielles et les 40 000 points de vente de produits dérivés, disponibles en 8 000 références.

Lydia, dix ans, et son petit frère Azra patientent dans la queue avec leurs parents pour avoir leur peluche Phryge, la célèbre mascotte rouge, désormais équipée d’une prothèse à la jambe droite, en mode paralympique.

« Ça fait un bon souvenir », explique la jeune Irlandaise, tandis que son petit frère enchaîne : « Elle est trop mignonne ! ».

Tee-shirts, casquettes, gourdes, magnets… La Phryge, d’abord raillée sur les réseaux sociaux avant le début des Jeux, et ses déclinaisons en produits dérivés ont conquis le cœur des spectateurs.

« Aussi populaires » que les JO

Pour le bonheur des acheteurs, les produits sont bradés à moitié prix pour laisser place à la collection paralympique : il faut compter dix euros au lieu de vingt pour les petites peluches Phryge, et de quinze à vingt euros pour une casquette aux anneaux olympiques, contre trente-cinq euros pour la version paralympique.

Amanda Burt, une Irlandaise de 45 ans, déambule dans la boutique avec son fils Ronan et deux peluches Phryge sous le bras. La famille ira voir les épreuves de para-taekwondo au Grand Palais jeudi.

« Mon mari était allé aux Jeux de Londres en 2012 et c’était incroyable, alors on s’est dit qu’on emmènerait les garçons ici pour qu’ils s’imprègnent eux aussi de cette atmosphère », sourit-elle.

Selon cette grande amoureuse du sport, les Jeux paralympiques « deviennent tout aussi populaires » que les Jeux olympiques.

« Je pense que les Jeux de Londres en 2012 ont été un bon coup d’envoi, et Paris va sûrement faire un très bon travail aussi », prédit la mère de famille.

Tous ne vont pas voir les Jeux. Certains touristes profitent simplement de leur passage dans la capitale pour rapporter des articles à leur famille ou à leurs amis, déambulant dans les rayons en appel vidéo pour leur montrer la collection de tee-shirts disponibles.

La « même ambiance » ?

Elaine Wong, une Singapourienne de 35 ans, est venue dans la petite boutique par simple curiosité après des vacances dans le sud de la France.

Elle a « un peu » suivi les Jeux olympiques, mais admet ne pas être « autant intéressée » par les paralympiques.

« J’ai l’impression qu’il n’y a pas autant de ferveur pour les paralympiques que pour les olympiques », explique la touriste.

Un moindre engouement aussi remarqué par des employés de la boutique.

Anne-Claude Dubois, une Suissesse de 52 ans, et ses deux filles, Cheyenne et Lilou, doivent tout de même patienter quelques minutes avant d’entrer dans la petite boutique.

Celles qui ont assisté aux épreuves équestres à Versailles pendant les Jeux olympiques regarderont cette fois les épreuves paralympiques derrière leur poste de télévision, dans le canton de Berne, en Suisse.

« On espère qu’il y aura la même ambiance et que ça sera aussi sympa », sourit Anne-Claude.

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