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Volstroff : « Le camping reste l’endroit le plus sûr pour les vacances »


Au camping de Volstroff, les bungalows attendent patiemment les premiers vacanciers avant la fin du mois de juin, si la situation sanitaire le permet. (photo archives RL /Pierre Heckler)

Pierre Houé est à la tête de Capfun, une société qui compte 125 campings en France et au-delà. Propriétaire du site Mirabelle à Volstroff, il reste confiant pour cet été, scrutant de près la situation. Tout sera mis en œuvre pour que les vacanciers profitent de leurs vacances sereinement.

« La situation est grave mais pas catastrophique », estime Pierre Houé, gérant de la société Capfun qui possède 125 campings en France , en Espagne, en Belgique en Italie et aux Pays-Bas. Effectivement, pour l’heure, toutes les infrastructures sont en sommeil alors que la saison aurait dû débuter en avril. Mais il se dit confiant.

« Lors d’un entretien avec notre fédération, Emmanuel Macron a été clair : pas de Français en vacances sur la deuxième quinzaine de mai et décision d’ouverture des sites touristiques fin mai. Tout en précisant qu’il avait une vision très positive de l’hôtellerie de plein air. Au vu du déconfinement en Allemagne, qui semble bien maîtrisé, nous pensons ouvrir le 6 juin une partie de nos sites. Le camping reste la meilleure solution pour les vacances estivales. On propose des hébergements en plein air, individuels et contrairement aux hôtels, pas de risques de contamination dans les couloirs. Nous avons de grandes allées. »

Ouverture souhaitée avant le 27 juin

Propriétaire du camping Mirabelle, à Volstroff, depuis trois ans , il assure que tout est contrôlé scrupuleusement. « On n’a pas attendu le virus pour faire des analyses dans nos piscines. L’eau est ultrachlorée. Par contre, on imposera des douches avant d’accéder aux bassins. Il faudra sans doute limiter la fréquentation, supprimer certaines soirées d’animations et nos restaurants et bars resteront fermés tant qu’on n’aura pas eu le feu vert du gouvernement. »

Pierre Houé suit de près l’actualité et se documente. « Peu de cas de Covid ont été décelés chez les enfants. Une chance, c’est notre cœur de cible. Forcément, je demeure vigilant mais je pense qu’on pourra les accueillir dans nos miniclubs et que les distances imposées seront respectées automatiquement. » Dépôt de clé à l’arrivée dans les voitures, mise en place de vitres à l’accueil, désinfection intensive des logements sont d’ores et déjà annoncés.

Une notoriété en jeu

« Une trentaine de nos campings ouvriront, je l’espère, en juin. Celui de Volstroff pourrait reprendre du service d’ici au 27 juin. Il est vaste. On vient de lancer l’offre relax à 1 € sans engagement. Les réservations ont décollé de 30 % par rapport à 2019. S’il le faut on surclassera les clients pour qu’ils aient plus d’espace et on en accueillera moins si c’est nécessaire. »

En bon père de famille, il ne souhaite prendre aucun risque. « C’est notre réputation qui est en jeu. Je ne voudrais pas qu’on ferme un de mes campings à cause du Covid. Nous avons investi 43 millions d’euros cette année sur l’ensemble de nos sites. On a gagné en notoriété, passant devant le Club Med. Notre concept : de super vacances à petits prix. Pour moins de 800 € à quatre, avec tout le confort, vous pouvez venir vous changer les idées. »

Et bonne nouvelle, la commune de Volstroff est située non loin de Metz et de Thionville. Une bonne option si les déplacements restent limités à moins de 100 km cet été.

Sabrina Frohnhofer (Le Républicain lorrain)

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