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Thionville : premier train chinois attendu début 2016


Ce mardi 13 octobre, Sofiane Rachedi a présenté à ses partenaires le site, thionvillois, qui accueillera le terminal ferroviaire. (photo Armand Flohr / RL)

Sofiane Rachedi, le porteur du projet de ligne ferroviaire de fret vers la Chine, était ce mardi à Thionville, entouré de ses partenaires chinois et de ses clients. Il a annoncé vouloir affréter le premier train dans un an.

Début 2016, le premier train en provenance de Chine arrivera à Europort, la plate-forme multimodale en cours de développement sur les bans communaux de Thionville, Illange et Uckange. C’est du moins ce qu’annonce Sofiane Rachedi, l’entrepreneur qui porte le projet de cette liaison ferroviaire. Et, pour convaincre les plus sceptiques du sérieux de son projet, il était à Thionville, mardi, entouré de tous ses partenaires : des responsables chinois, des investisseurs et des clients.

« Je voulais qu’ils rencontrent les acteurs locaux et qu’ils voient les terrains, afin qu’ils identifient les opportunités de développement sur le site. » Une zone aujourd’hui prête à accueillir les premiers trains et les éventuels investisseurs.

Thionville sera en fait le terminus ferroviaire d’une ligne déjà existante, qui relie plusieurs grandes villes chinoises à Riga, en Lettonie, et à Lodz, en Pologne. « Depuis Thionville, toute l’Europe occidentale sera desservie. La ville est idéalement située géographiquement. »

D’ici trois ans, l’entrepreneur espère pouvoir affréter un train par jour. Aller et retour. Il insiste sur ce point : « Il s’agit autant de faire de l’import que de l’export », dit-il. « Il y a un vrai marché, notamment dans l’agro-alimentaire. Les Chinois raffolent de nos produits. Le transport maritime est trop lent, l’avion est trop cher : la solution, c’est le train. »

Une « locomotive »

Et selon Sofiane Rachedi, ce sont précisément ces industriels français et européens qui pourraient être les premiers à investir sur la zone Europort. « Ils vont vite comprendre qu’il vaut mieux produire à proximité immédiate du terminal d’export », parie-t-il.

Les élus de l’agglomération thionvilloise, eux, font un autre pari : « Sans mauvais jeu de mots, ce terminal ferroviaire, c’est la locomotive d’Europort », indique Daniel Perlati, le maire d’Illange et président du syndicat mixte Europort. « Lorsqu’il fonctionnera, les autres activités logistiques et industrielles suivront. »

Anthony Villeneuve (Le Républicain lorrain)

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