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Un agriculteur accusé d’avoir tué l’amant de sa femme avec son tracteur


Claude Boutevillain est accusé d'avoir pourchassé puis écrasé l'amant de sa femme avec son tracteur équipé d'un bras en fourche. (Photo : AFP)

Le procès d’un agriculteur accusé d’avoir tué l’amant de sa femme avec son tracteur s’est ouvert mardi devant les assises de la Meuse, les parties civiles espérant, plus de trois ans après, des «explications».

Claude Boutevillain, 51 ans au moment des faits, est accusé d’avoir poursuivi avec son tracteur équipé d’un bras en fourche pour porter les balles de foin le véhicule du nouveau compagnon de sa femme. Une fois l’homme sorti de sa camionnette, il l’aurait ensuite à nouveau pourchassé, encerclé, puis écrasé, selon un témoin.

A l’arrivée des secours, Jean-Michel Allermeersch, qui fréquentait depuis plusieurs mois la femme de M. Boutevillain, était mort, et présentait une importante plaie à la tête. Le prévenu avait affirmé lors de sa garde à vue ne pas se souvenir de tous les évènements, mais avait reconnu avoir pris en chasse le véhicule de la victime – tout en assurant qu’il ne souhaitait pas tuer son rival.

Selon son avocate, Me Nadège Dubaux, l’accusé, en détention depuis les faits, aurait «eu un blackout le plus complet», et n’aurait repris ses esprits qu’après. Pour l’avocate de la famille de la victime, Me Sophie Ferry-Bouillon, il est temps que «le blackout se lève». Mes clients attendent «des explications de l’accusé», a-t-elle dit.

Selon elle, «les faits sont parfaitement clairs, il n’y a que l’accusé qui ne l’est pas». Outre la famille de la victime, la femme de l’accusé et un témoin se sont constitués parties civiles.

La cour d’assises de Bar-le-duc doit rendre son verdict jeudi.

AFP/M.R.

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