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Ultime plaidoyer pour l’A31 bis


Roger Cayzelle préside le Conseil économique social et environnemental de Lorraine (Cesel). (photo archives LQ)

Pas question de lâcher le morceau. Le projet d’une A31 bis ne doit pas faire les frais de la mise en place de la grande région Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine. Tel est en substance le message conjointement relayé, vendredi, par le Conseil économique social et environnemental de Lorraine (Cesel) et les représentants du monde économique (chambres consulaires, organisations syndicales et professionnelles).

« Alors que la commission ad’hoc vient de rendre ses conclusions à la suite du débat public, les soutiens ne doivent pas faillir », précisent les intervenants réunis autour de Roger Cayzelle. Lesquels préfèrent prévenir qu’ils seront «particulièrement attentifs» au bon déroulement des étapes suivantes, notamment «à l’arbitrage du maître d’ouvrage, l’État, qui devrait décider de la poursuite du projet d’ici fin février 2016».

Conscients «des délais de procédure et de réalisation d’un tel projet et de la saturation de l’infrastructure à l’horizon 2030», les partenaires lorrains veulent «aller vite». Considérant qu’«il faut traiter le tracé sur toute la longueur sans « phaser » les tronçons, en tenant compte des impacts humains et environnementaux des variantes proposées».

Remplacer l’écotaxe

À cette fin, le Cesel préconise «l’expérimentation à l’échelle régionale et dans le cadre de la future région Acal d’un dispositif remplaçant l’écotaxe poids lourd». Sans oublier de solliciter les fonds européens pour les investissements stratégiques, à travers le plan Juncker de relance. Sur le plan juridique, les tenants d’une A3 bis suggèrent la mise en place d’une société d’économie mixte à objet unique (Semop) «qui permet d’établir des règles de gouvernance et de financement». Ou encore «le choix d’une contractualisation par marché de partenariat». Dans ce dossier, plus encore que dans un autre, l’argent demeure le nerf de la guerre.

Le Républicain lorrain