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Thionville : un hôtel hospitalier pour les patients à proximité de Bel-Air


Le futur hôtel hospitalier de Thionville s’intègre au cœur de la rénovation urbaine du quartier Bel-Air Côte-des-Roses (Projection d'architecte : DR).

Le CHR Metz-Thionville va réaliser deux hôtels hospitaliers en Moselle, dont un à Thionville, à proximité de l’hôpital Bel-Air. Ce dernier comptera 25 logements pour les patients et le double pour les médecins en formation et les étudiants.

Pierre Cuny l’avait annoncé lors de sa conférence de presse de rentrée : Thionville va se doter d’un hôtel hospitalier, près de l’hôpital Bel-Air, avec un début des travaux programmé en 2021. Ce mercredi 7 octobre, il en a redéfini les contours, en compagnie de la directrice générale du CHR Metz-Thionville et du groupe Seclem GGL Santé qui portent le projet.

Pourquoi à la Côte-des-Roses ?

Parce qu’il s’inscrit dans le cadre du projet de rénovation de quartier soutenu par la Ville. L’hôpital Bel-Air est au cœur des réflexions du nouveau schéma urbain du quartier Bel-Air-Côte-des-Roses. De même, la modernisation du centre hospitalier repose sur la construction de la nouvelle maternité , de travaux d’embellissement des façades et de la circulation intérieure répondant aux nouveaux usages en matière de santé.

À quoi ressemblera-t-il ?

L’hôtel hospitalier du quartier Bel-Air Côte-des-Roses sera situé place Sainte-Anne. Il comptera 25 logements en résidence hospitalière, pour les patients et leurs familles, et 50 logements en disposition pour les médecins en formation et les étudiants. L’ensemble représente environ 3 000 m² , avec, en rez-de-chaussée, des commerces, un restaurant ainsi qu’une crèche.

Les chambres des patients feront entre 20 m2 et 40 m² , et pourront accueillir de deux à quatre personnes.

À quoi servira-t-il ?

Les médecins proposeront à leurs patients, selon des critères médicaux d’éligibilité, cette solution d’hébergement non médicalisée, en amont ou en aval de l’hospitalisation.

L’objectif est de favoriser la prise en charge ambulatoire de certaines pathologies et des accouchements. La moyenne est d’une à trois nuitées par patient, voire davantage pour les parcours atypiques.

Qui paiera le coût de la chambre ?

Rien n’est encore fixé, mais le but est d’obtenir un « reste à charge zéro » pour le patient. C’est-à-dire que la chambre sera attribuée sur prescription médicale, et donc remboursée. « Il ne s’agit pas d’enlever des lits à l’hôpital pour les mettre à l’hôtel », précise le maire.

Ludovic Behrlé (Le Républicain Lorrain).

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