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Stéphane Bern a signé au 40e RT de Thionville


Stéphane Bern a été épaté par le savoir-faire et la capacité d’action du 40e RT. (Photo RL/Pierre Heckler)

Après la journaliste Carole Gaessler, marraine du 40e RT, Stéphane Bern a à son tour signé la charte faisant de tous les militaires et personnels de la Défense du régiment ses filleuls. Le parrain est déjà admiratif.

L’armée a eu du nez en se choisissant pour parrain la vedette de télévision Stéphane Bern. L’homme n’est pas resté insensible à ce qu’il considère être un honneur et il avait plusieurs excellentes raisons d’accepter. D’abord, parce qu’il est Luxembourgeois par sa mère. Le Nord mosellan, ça lui parle. Il y est sensible. Ensuite, et c’est sans doute la meilleure raison, parce qu’il accorde une grande importance aux valeurs, au patrimoine et à l’histoire. Ce n’est pas un hasard si cet éminent spécialiste des cours royales européennes présente également le défilé du 14-Juillet pour la télévision. Mardi, en visite au 40e Régiment de Transmission, Stéphane Bern s’est donc retrouvé en famille, avec sincérité et une dose d’émotion partagée au moment de signer la charte de parrainage.

Les militaires avaient concocté un programme dense le matin pour présenter leur arme, le matériel et faire découvrir du mieux possible leur métier. Et voici Stéphane Bern embarqué dans un véhicule tout-terrain comme un VIP en terrain hostile sur le théâtre des opérations extérieures, en pleine forêt hettangeoise. Ils lui avaient réservé quelques surprises, dont une rencontre animée avec des rançonneurs et un passage de check point. Il y a eu du spectacle ! Mais le soldat Bern était enthousiasmé. Il a posé mille questions, amusé par le morse, impressionné par la rapidité d’installation des moyens de communication satellite et vraiment intrigué par la visite d’un PC de campagne construit à partir de containers.

« Un défenseur acharné »

Le chef de corps, le colonel Christophe Augustin, espérait un « porte parole ». Il aura bien plus. Stéphane Bern n’était pas venu faire du tourisme. Être parrain, pour lui, c’est « une lourde responsabilité », mais aussi « un plaisir immense », « un honneur » et « un défi de porter toujours les couleurs de votre régiment ». Il s’est engagé, avec conviction. « Je serai un défenseur acharné, vous pourrez compter sur moi et je n’ai qu’une parole. » C’est d’ailleurs un acte réfléchi, qui a du sens, puisqu’il s’agit de transmettre à la fois de l’information, mais aussi l’histoire et des valeurs aux prochaines générations. « En ces temps troubles, nous devons plus que jamais défendre ces valeurs car ce sont elles qui nous différencient des animaux et qui font de nous des êtres humains. »

Sur la pièce gravée à son effigie par la Monnaie de Paris, dont il a offert l’un des cinquante exemplaires existants au colonel Augustin, Stéphane Bern a inscrit sa devise « Calamo non ferro » (Par la plume et non par le fer) : « Et cette plume, je la mets à votre service ». Nul doute que le 14 juillet prochain, le 40e RT, Thionville et Hettange-Grande auront droit à une citation de choix lorsque quelques-uns des filleuls de Stéphane Bern descendront les Champs-Élysées.

Olivier Simon (Le Républicain Lorrain)

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