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Smart Hambach : des contrats additionnels pourraient être demandés à Daimler


Daimler, propriétaire des marques Mercedes et Smart, a annoncé début juillet vendre l'usine de fabrication de la petite citadine électrique, qui emploie environ 1 600 salariés et sous-traitants. (archives AFP)

Des « contrats additionnels » pourraient être demandés au groupe allemand Daimler qui veut vendre son site de production de la Smart en Moselle pour s’assurer que l’ensemble des salariés aient du travail, a indiqué jeudi la ministre déléguée à l’Industrie Agnès Pannier-Runacher.

« Moi, ce qui m’importe, c’est de m’assurer que ce que nous mettons dans le site, avec Ineos, avec Daimler, avec d’autres peut-être, permettra de donner un travail à l’ensemble des salariés du site », a déclaré la ministre dans une interview à France Bleu Lorraine Nord. « Peut-être qu’Ineos ne suffit pas. Peut-être qu’il faut négocier avec Daimler des contrats additionnels pour mettre de la charge supplémentaire dans l’usine », a-t-elle ajouté, estimant être « en droit d’être exigeant avec Daimler ».

Agnès Pannier-Runacher est attendue dans l’après-midi sur le site de Hambach, où elle doit rencontrer la direction et les organisations syndicales. Le groupe allemand Daimler, propriétaire des marques Mercedes et Smart, a annoncé début juillet vendre l’usine de fabrication de la petite citadine électrique, qui emploie environ 1 600 salariés et sous-traitants, en raison de difficultés financières liées à l’épidémie de Covid-19.

Ineos mis en concurrence ?

Le britannique Ineos s’est dit intéressé par la reprise du site de « Smartville » pour y produire son futur 4X4 thermique, le Grenadier. « Il faut à la fois qu’on ait un repreneur qui soit crédible, industriel, capable d’investir, et de s’inscrire dans le long terme. Aujourd’hui, Ineos est capable de remplir ces quatre éléments, peut-être que d’autres pourraient le remplir », a estimé Agnès Pannier-Runacher, qui a déjà rencontré la semaine dernière à Bercy les syndicats et des élus inquiets.

Interrogée sur le projet d’Ineos de produire un SUV thermique sur le site, la ministre a répondu qu’elle prône à terme une offre « beaucoup moins émettrice de carbone » avec « des petits frères qui soient, soit à hydrogène, soit électriques ». Le gouvernement français a mandaté un cabinet de conseil pour réaliser une contre-expertise sur le projet de vente par Daimler de cette usine, considérée comme « l’une des plus efficaces de leur groupe ».

LQ/AFP

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