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Sarrebourg : Un jeune militaire tué à coups de club de golf


Toute la journée, les services spécialisés des forces de l’ordre se sont succédé sur la scène de crime, rue du Lieutenant-Bildstein, à Sarrebourg. (Photo : RL)

Un jeune militaire sarrebourgeois de 26 ans a perdu la vie dans ce qui semble être une querelle de voisinage, sur fond d’alcoolémie. Le meurtrier présumé l’aurait tué au pied de leur résidence avec un club de golf.

Un jeune militaire de la quatrième compagnie du 1er régiment d’infanterie a été tué tôt jeudi matin, à Sarrebourg, au cours, semble-t-il, d’une querelle de voisinage.

Quand une patrouille a été appelée rue du Lieutenant-Bildstein, face à la gendarmerie, peu avant 3h25, il était déjà trop tard. Les gendarmes ont néanmoins tenté de ranimer la victime, le caporal-chef Michel Porzadny.

Le jeune homme aurait eu 26 ans en août prochain. La victime porte la marque de coups à la tête et au thorax ; au sol, un club de golf est abandonné. Le meurtrier présumé, un homme d’une quarantaine d’années, n’est pas loin. Il s’est réfugié chez lui, dans la résidence située en face de la scène de crime. Il n’a a priori opposé aucune résistance lors de son arrestation.

Insultes et alcool

Ce drame commence vraisemblablement avec des protagonistes sous l’empire de l’alcool, chacun dans son logement respectif. Des insultes auraient été échangées puis, le meurtrier présumé est sorti dans la rue où était garée la voiture de la victime. Le quadragénaire aurait menacé d’esquinter le véhicule de celle-ci.

Le jeune homme est alors descendu avec un ami, ancien militaire. Une rixe a suivi, avec l’issue fatale que l’on connaît. On ignore si d’autres personnes sont également impliquées. L’ami de la victime n’était quant à lui que légèrement blessé.

Les différents protagonistes ont été emmenés au commissariat de Sarrebourg pour être entendus. Toutefois, les policiers auraient dû attendre avant de pouvoir recueillir des propos recevables, en raison de leur état d’ébriété. Toute la journée, la rue du Lieutenant-Bildstein était barrée par les forces de l’ordre. Sur place, la brigade anti-criminalité de Forbach et les différents services spécialisés se sont succédé.

Le Républicain Lorrain

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