Un Sarrebourgeois se serait bien passé de sa trouvaille matinale. Dimanche, alors qu’il s’apprêtait à beurrer ses tartines du petit-déjeuner, il a été intrigué par des traces noires affleurant sur sa nouvelle motte de beurre, achetée vendredi dans un supermarché de la ville. « En creusant, le noir était plus important, explique-t-il. J’ai fini par couper un bon morceau. »

Surprise (mauvaise), un corps étranger, long, noir, dur et duveteux était planté au beau milieu du morceau de beurre. Le Sarrebourgeois l’a immédiatement mis de côté. « Ça ressemble à une queue de rat ou de souris, assure-t-il. Mais ça pourrait être tout autre chose. »

Il est entré en contact avec le supermarché, qui a pris les choses au sérieux. Une nouvelle plaquette de beurre lui a été fournie. Quant à celle incriminée, elle a été renvoyée au fabricant, installé en Bretagne, pour analyser ce mystérieux corps étranger, déterminer comment il a pu arriver là, et si sa présence représente ou non un risque pour la santé des consommateurs. Les résultats sont attendus rapidement.

Le Républicain lorrain