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Route fermée à la frontière : colère lorraine


Le conseil départemental de Moselle a voté à l’unanimité une motion contre la fermeture de la route entre Rédange et Belvaux décidée par le gouvernement. 

Le conseil départemental de Moselle a voté à l’unanimité une motion contre la fermeture de la route entre Rédange et Belvaux décidée par le gouvernement.

Les relations avec le Luxembourg se sont invitées lors de la dernière réunion des élus du Conseil départemental de Moselle. Et on peut dire qu’une décision grand-ducale a fait l’unanimité contre elle. En effet, les élus mosellans sont revenus sur la fermeture de la route entre Rédange en Lorraine et Belvaux au Luxembourg. Le gouvernement luxembourgeois prévoit de fermer définitivement le CR178 qui relie les deux communes. L’objectif est d’apaiser la circulation et surtout d’améliorer la qualité de vie des habitants de la frontière.

Les frontaliers devraient alors rallonger leur temps de trajet pour rejoindre Audun-le-Tiche puis la liaison Micheville, la fameuse voie rapide passant sous Belval et se transformant en autoroute ralliant la capitale. Pas moins de 4 000 véhicules transitent chaque jour par le CR178. La décision a provoqué la colère des frontaliers qui ont lancé une pétition au Luxembourg. Elle a rapidement rallié les 4 500 signatures pour un débat à la Chambre des députés. Des manifestations avaient eu lieu également du côté de la frontière. 

À Metz, lors de la réunion du Conseil départemental, la décision grand-ducale met en rogne les élus locaux.  Une motion contre la fermeture de la route Rédange/Belvaux, proposée par la conseillère départementale Alexandra Rebstock-Pinna, maire de Nilvange, a été votée à l’unanimité.

«Cette décision luxembourgeoise unilatérale de fermeture pose question alors que le Département a compétence sur cette voie. Et cela pose le problème de la mobilité», déplore la maire de Nilvange dans les colonnes du Républicain lorrain. «La commission intergouvernementale n’a même pas été consultée. Nous ne lâcherons rien et ne laisserons personne faire sans ou contre le Département», assure Patrick Weiten, le président du Conseil départemental, qui va rencontrer les responsables luxembourgeois.

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