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Pokeyland : comment le parc de Fey prépare la saison


L’équipe de Pokeyland, avec au fond en hauteur, le monorail et ses hélicoptères dans lesquels les enfants avanceront en pédalant. (Photo Gilles Wirtz)

Nouvel investisseur, attractions pour enfants : on sent la volonté d’effacer la saison 2023, au parc Pokeyland de Fey. Objectif : repasser la barre des 100 000 visiteurs. Pour cela, il faut recruter plus de 110 saisonniers d’ici le 20 avril.

Engins de chantier, équipe sur le pont, planification des besoins de recrutement : le parc Pokeyland prépare activement sa saison. Le point avec le directeur, Nicolas Poquet.

Nouvel investisseur, nouvelles ambitions

L’affaire familiale Pokeyland, créée en 2015, a grandi. « On faisait 10 000 entrées la première année, en 2022, on atteignait les 100 000 visiteurs. » On sent un flair pour les attentes du public chez Nicolas Poquet. « Nous avions misé sur du paintball au départ, avec un peu de loisir annexe. C’est tout l’inverse qui s’est passé : la demande a été très forte sur le loisir familial en pleine nature, c’est resté notre marque de fabrique. » Avec aujourd’hui neuf parcours d’accrobranche, pour ne citer qu’eux !

Après avoir développé 25 activités sur le site (paintball, Water jump, luge-toboggan etc.), Pokeyland avait atteint un plafond de verre. Un investisseur est arrivé début 2024. Il a pris la majorité des parts tout en laissant le pilotage à Nicolas Poquet. « C’est un passionné de manège. Il voit un potentiel sur le côté attractions. »

2024, les attractions débarquent

Cinq attractions, majoritairement pour les 3-6 ans, débarquent cette saison : une tour de petites montgolfières, des auto-tamponneuses pour enfants, un carrousel, une tour de chute libre (15 mètres) dès 8 ans et le plus insolite, un monorail en hauteur. Les enfants avancent dans des hélicoptères en pédalant ! « Trois cents mètres de parcours entouré d’arbres, un trajet silencieux, comme à vélo, décrit Nicolas Poquet. Nous conservons l’orientation plein air. » Ces attractions seront disponibles à volonté avec le billet d’entrée.

La grille des tarifs est en revanche revue avec la suppression de la tranche 3-5 ans, fondue dans la 3-11 ans (25 euros la journée, plus cher pour les petits), puis la tranche adulte (33 euros la journée, un euro de plus). L’idée de faire payer l’entrée simple visiteur (3 euros, 5 euros ?) est dans les tubes aussi. « On ne sent pas l’effet “je viens juste une heure pour prendre un verre en forêt”. Les gens restent toute la journée, ça demande un entretien », estime Nicolas Poquet.

Recruter 110 saisonniers

Pokeyland a besoin de 110 saisonniers pour tourner. « Une soixantaine dès l’ouverture le 20 avril et 100 % des effectifs l’été. » Aucune compétence particulière n’est exigée, à part pour les maîtres nageurs et les Bnssa (Waterjump). « On veut de la bonne humeur et de la ponctualité », résume Nicolas Poquet. Qui souligne : « Nous avons près de 40 % de saisonniers fidèles chaque année. Il y a une communauté Pokeyland, que l’on sent chez nos visiteurs aussi. Ils savent qu’on les écoute, ils sentent l’aspect familial. »

Une saison à ne pas rater

« Avec l’été pluvieux de 2023, la fréquentation avait baissé de 20 % », lâche Nicolas Poquet. Pokeyland veut « franchir la barrière des 100 000 entrées cette année ». Certains investissements n’ont pas montré tout leur potentiel. « Le café Pocket-beach a ouvert en 2023, sans le soleil… » Le Water jump date de 2022. Les tremplins de saut géant dans l’eau étaient un investissement anti-canicule. «  Sur les accrobranches, c’est pareil : avec les zones ombragées, on perd presque dix degrés quand il fait chaud. Nous sommes faits pour l’été. » Même si des réflexions sont menées concernant la saison hivernale désormais.