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Metz : le couple se dispute la garde du chien, un coup de feu tiré


Qui allait garder la jeune femelle rottweiller d’un an, qui avait coûté 1 000 euros ? La question n'a pas trouvé de réponse rationnelle. (illustration RL/Philippe Neu)

Qui va garder le rottweiller après la séparation du couple ? C’est tout l’objet de la discussion entre madame et monsieur sur un parking de Metz. Un échange animé dans lequel le cousin de l’ex-chéri s’impose avec un pétard, histoire de ramener le calme.

La tranquillité de la rue Lemoyne est soudainement perturbée par une détonation le 12 septembre sur les coups de 18h. Et les riverains s’en inquiètent auprès du 17. Plusieurs équipages déboulent et, sur le parking désigné, trouvent un homme de 53 ans et sa fille de 19 ans. Elle leur explique que, se séparant de son petit copain, elle déménage en bénéficiant d’un coup de main de son père pour l’aider à charger ses effets dans une camionnette.

L’opération n’est pas si sereine que cela. La jeune femme vient de se disputer avec son copain sur la question de fond concernant l’avenir du chien. Qui allait garder la jeune femelle rottweiller d’un an, qui avait coûté 1 000 euros ? Pas évident à déterminer à en croire le volume sonore des propos échangés sur le parking, en direct sous bon nombre de regards.

C’est là que le cousin du copain, un homme de 30 ans, très connu de la police, intervient dans l’histoire. Alerté, il débarque calibré sur le bitume en exhibant son arme de poing avec laquelle il met en joue le père de l’ex copine. La fille s’interpose et se retrouve dans la ligne de mire. C’est chaud, mais le trentenaire tire un coup de feu en l’air avant de prendre la fuite à bord d’une Citroën C3.

Un 7,65 mm pour calmer les esprits

Un équipage de la BAC se rend au domicile du justicier, toujours dans ce même quartier de la Patrotte, et localise la voiture garée devant chez lui. Ils exercent une patiente surveillance devant son pavillon et l’interpellent à 18h40 alors qu’il quitte son adresse prêt à reprendre le volant. Il n’a pas le temps de se poser sur son siège qu’il est déjà en garde à vue.

La perquisition de son domicile ne permet pas de retrouver l’arme dont l’auteur affirme qu’il s’agissait d’un pistolet 7,65 mm dont il se serait débarrassé dans la Moselle après usage. En revanche, les enquêteurs mettent la main sur un pistolet de type gomme-cogne étranger à l’affaire.

Le mis en cause reconnaît non seulement les faits, mais les explique en disant avoir agi sans vouloir menacer, dans le but de calmer les esprits. Après son déferrement devant le parquet de Metz et un crochet par le bureau du juge des libertés et de la détention, il a trouvé une chambre au centre pénitentiaire de Metz-Queuleu.

Le Républicain Lorrain

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