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Metz : des crédits publics pour soutenir les propriétaires


Pierre Zampaglione (à gauche) est entrepreneur et occasionnellement le guide de Blanche Guillemot, juste à côté de lui, lors de la visite du chantier de la rue Sainte-Marie. (Photo : RL)

La directrice générale de l’Agence nationale pour l’amélioration de l’habitat (Anah) était à Metz pour signer un protocole avec l’agglo.

«Metz, une heure trente d’arrêt.» Le programme de Blanche Guillemot prévoyait que la directrice générale de l’Anah (Agence nationale pour l’amélioration de l’habitat) fasse une première halte en ville à sa descente du TGV avant de poursuivre sa route vers Sierck-les-Bains pour apposer sa signature au bas d’une convention de revitalisation du centre bourg entre l’État, la communauté de communes des Trois-Frontières, la Ville de Sierck et l’agence qu’elle représente.

Elle avait déjà fait le même geste à la préfecture messine pour parapher, avec Jean-Luc Bohl, le protocole « Habiter mieux », unissant l’État, l’Anah et Metz Métropole. Ces griffes sur le papier viennent prolonger un programme local baptisé « Habitat dégradé », lancé en 2010 par la communauté d’agglomération et maintenu jusqu’en novembre 2015. Une poignée d’années au cours desquelles l’agglomération a financé des projets de propriétaires occupants aux côtés de la Ville de Metz, de l’Anah et de l’État.

Selon un communiqué émis par la préfecture, « Habitat dégradé » avait permis le financement de 672 logements dont un peu plus de la moitié avaient bénéficié des subventions du programme gouvernemental « Habiter mieux » mis, lui, sur les rails à partir de 2013 pour réduire la précarité énergétique des propriétaires les plus modestes. Avant l’instant protocolaire de la signature, il était prévu que Blanche Guillemot ait une vision concrète de l’utilisation des crédits publics dont l’objectif est de soutenir les efforts de 100 logements de propriétaires occupants et de 50 autres appartenant à des propriétaires bailleurs.

Pierre Zampaglione fait partie de ces derniers et c’est vers un de ses chantiers, au 20, rue Sainte-Marie, que Blanche Guillemot a été guidée. L’entrepreneur en bâtiment y réhabilite de fond en comble, au sens strict, un immeuble de sept appartements en deuxième corps de bâtiment, dans des murs achetés par son père. Une opération à 500 000 € dans laquelle l’Anah apporte son concours à hauteur de 150 000 €.

Le reste est apporté par Pierre Zampaglione. Pas tout seul. « Vous savez, on est une famille italienne », déclare-t-il à Blanche Guillemot. Peut-être a-t-elle relevé l’origine calabraise du nom de son interlocuteur qui travaille essentiellement en famille pour rénover son bien. « Ça n’était plus au goût du jour et ce n’était plus louable. Aujourd’hui, il faut de la déco, mais pas du Damidot », ironise Pierre Zampaglione. Sa stratégie consiste à soigner l’esthétique et l’aménagement de ses réalisations dont certaines, à quelques rues de là, sont assez étonnantes par leur qualité.

Le Républicain Lorrain

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