Pendant le confinement, des hexagones ont commencé à apparaître sur les murs, dans le centre-ville de Metz…
Les polygones jaunes citent « Les nourritures terrestres » d’André Gide. Les mots d’Albert Camus dans « Noces » apparaissent sur les formes géométriques noires. Sur fond blanc, on retrouve « Ainsi parlait Zarathoustra » de Friedrich Nietzsche. Une question est sur toutes les lèvres : qui se cache derrière cette opération ? Pas la mairie en tout cas.
La Ville indique ne pas se cacher derrière cette opération et n’avoir reçu aucune demande de la part d’un artiste ou d’un collectif. Hacène Lekadir, adjoint à la culture, les appelle à se faire connaître. « L’initiative est plutôt sympathique (…) mais il vaut mieux nous contacter pour que la Ville s’associe et soutienne la démarche artistique », explique-t-il. Sans quoi les hexagones pourraient, un jour, disparaître…
Le Républicain Lorrain
Photo : Karim Siari