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Marly : il a construit sa Ferrari !


Sylvain Bettinger et sa Ferrari : « J’ai choisi de faire les plans de la Ferrari 2007, version Räikkönen. Tout est tiré de la maquette qui trône sur mon bureau ». (Photo : RL)

Sa collection de bolides miniatures rouges permet de remonter l’histoire de cette écurie prestigieuse. Son joujou, à l’échelle 9/10e , lui permet de rêver grandeur nature.

Pourquoi se lancer dans cette aventure ?

Sylvain Bettinger : « L’idée m’a traversé il y a cinq ans. Je regardais une de mes Ferrari miniature au 1/18e. Dans la Scuderia Ferrari, j’ai choisi de faire les plans de la Ferrari 2007, version Räikkönen. Tout est tiré de la maquette qui trône sur mon bureau. J’ai tout fait sur le tas le soir et les week-ends. À l’échelle 1, c’était trop grand. À l’échelle 9/10e elle rentrait dans le Boxer Peugeot en démontant l’aileron et le nez. Je gagne entre 50 et 60 cm. Comme je suis garagiste, le projet me semblait réaliste. Ce n’était pas le cas de mes amis, en particulier Claude Dorkel, un ancien pilote d’Audi, qui me traitait de fou à l’époque. Maintenant, il est mon premier fan et attend les premiers tours de roues. J’ai rassemblé des pièces d’occasion. Pour la carrosserie qui est en fibre de verre, j’ai fait systématiquement les moules à partir d’une coque en bois. Un travail de titan mais nécessaire pour contenir le budget le plus serré possible. Seules la résine, le mat de verre (tissus) ont été achetés, le reste c’est de la récup. Honnêtement, je ne compte pas mes heures. »

Pour la partie moteur…

« Je cherche actuellement des carburateurs pour une 1 100 Kawa. J’ai installé ce moteur que j’ai révisé entièrement. J’ai besoin d’une rampe de quatre carbus pour que ça pousse. Je dois encore finir le volant avec le système de palettes et faire le siège à ma taille. J’installerai la DRS pour l’aileron arrière. Ma direction est démultipliée par deux. Après, j’irai l’essayer sur un circuit fermé à condition d’avoir le feu vert des responsables. Chambley, Chenevières sont possibles. Ce jour-là, je serai le plus heureux des mécanos. »

Votre passion va au-delà de ce prototype ?

« J’ai réalisé un pick-up WW Caddy. J’ai mis la caisse à poil, tout refait. Tableau de bord de 205, couvercle de malle, porte arrière en résine. Je vais tous les premiers vendredis du mois près d’Auchan Semécourt où les passionnés de WW se rassemblent. À mon domicile, j’ai une collection de Ferrari miniature, plus de 61 au 1/18e , 150 au 1/43e , aucun modèle en double. J’ai d’autres modèles dans mes vitrines. J’ai aussi installé chez moi en 1998 un play-seat, un simulateur de pilotage avec un écran géant, volant, pédalier, levier de vitesse et siège baquet. C’est aussi une fabrication maison. Tout marche par ordinateur. Mes enfants et amis apprécient. La location de circuit coûte cher, et comme je suis chargé de famille, ça me permet de conduire un bolide sans risquer la sortie de route. C’est aussi pour cette raison que je ne touche pas trop à la moto de compétition. »

RL

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