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Longwy : le complexe Utopolis entre dans l’ère Kinepolis


D’ici quelques semaines, Kinepolis affichera son nom en toutes lettres sur le complexe. En attendant, le groupe belge a d’ores et déjà pris ses quartiers dans les salles du cinéma. (Photo : RL)

La transition s’est faite en toute discrétion, mais le cinéma longovicien a bel et bien changé d’ère. Trois mois après la reprise du groupe Utopia, le géant Kinepolis s’est installé à Longwy. Les premières évolutions se profilent…

Et le rideau est tombé sur l’écran d’Utopolis. Il convient désormais de l’appeler… Kinepolis. On le savait depuis juillet 2015 : l’expansion du géant belge, à la tête de 45 cinémas en Europe, passera par Longwy. Le groupe luxembourgeois Utopia SA, qui exploitait 13 sites au Grand-Duché, en Belgique, aux Pays-Bas et en France, a officiellement été repris en novembre dernier.

Quels changements ?

Kinepolis a, depuis, pris ses quartiers au sein du complexe de 7 salles et 1 330 places assises. Une transition en toute discrétion, sans communication à destination du public. L’enseigne du bâtiment indique d’ailleurs toujours « Utopolis ». « Il est prévu de la changer d’ici quelques semaines. Mais ce n’est pas la priorité n° 1 », indique Anne-Sophie Le Guiader, l’une des responsables France de Kinepolis, chargée du box-office et du marketing.

La priorité de l’exploitant belge ? Implanter sa « marque » à Longwy. Les premiers changements doivent intervenir dès cette semaine, avec un gros morceau : le système de ventes. Terminé le logiciel indépendant de l’ex-Utopolis, le cinéma rejoint le réseau Kinepolis, avec son site internet dédié et la possibilité de réserver ses places en ligne. Le système de fauteuils numérotés, lancé en 2013 dans la plupart des complexes du groupe, sera lui aussi appliqué à Longwy. « Nous n’avons pas encore de date définie, mais c’est un avantage considérable pour la clientèle que nous souhaitons développer », souligne Anne-Sophie Le Guiader.

Quid des tarifs ?

Il s’agit, pour l’heure, de la seule évolution suscitée par l’arrivée de Kinepolis. Le groupe belge entend prendre son temps et profiter d’une « phase d’analyse » de plusieurs mois pour affiner ses projets. « Nous voulons voir comment vit le site, identifier les flux de spectateurs, avant d’envisager d’éventuelles améliorations », précise la responsable.

Seules certitudes : le repreneur prévoit de conserver la vingtaine de salariés d’Utopolis (onze équivalents temps plein), ainsi que les prix d’entrée, qui resteront inchangés. « Tant qu’il n’y a pas de prestation supplémentaire, tant que le concept Kinepolis n’est pas en place, nous n’avons pas de raison de revoir les tarifs à la hausse », insiste Anne Sophie Le Guiader.

Et l’art et essai ?

C’était l’une des craintes de la direction d’Utopolis et des associations locales, qui avaient noué un partenariat étroit autour de l’offre d’art et essai. Kinepolis s’est engagé à maintenir cette programmation parallèle, inhabituelle dans les complexes multisalles. « Nous allons garder cette spécificité et la faire vivre , promet la responsable du box-office. L’objectif n’est pas d’imposer un modèle défini, mais de capitaliser sur les forces de ce cinéma : l’art et essai, mais aussi le tissu associatif ou le dynamisme des équipes. » Un socle que Kinepolis espère consolider grâce à son expérience et son réseau.

Laura Maurice (Républicain Lorrain)

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